Après 72 heures des commentaires provocateurs du président français, François Hollande, sur Tweeter qui ont enflammé les Algériens à travers les réseaux sociaux, le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, a brisé le silence des autorités algériennes en y répondant du tac au tac.
Pour rappel, le Président français a tweeté à l’occasion du 8-Mai 45, date anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale, qu’il veut que les Français soient fiers de leur pays et se disent que nous avons une belle et grande histoire.
Mais il oublie de dire que si pour eux c’est un jour de fête, à contrario pour nous c’est un jour de deuil, car c’est aussi la date anniversaire des Massacres du 8-Mai 45.
Malgré cela, l’Algérie a toujours œuvré depuis son indépendance à améliorer ses relations avec la France et tourner la page du passé pour en ouvrir une nouvelle. Mais rien n’y fit, car certains nostalgiques qui n’admettent pas que «L’Algérie de papa, c’est fini», en promulguant des lois sur les bienfaits et le rôle positif du colonialisme et la reconnaissance des harkis remettent toujours en cause, avec un relent haineux, ces relations stratégiques entre les deux pays.
En outre, il s’est dit toujours surpris par les «sorties» récurrentes des politiques et officiels français, avec un esprit revanchard, pour s’attaquer à l’Algérie comme si l’indépendance de notre pays leur est restée en travers de la gorge.
En conclusion, il a souligné l’importance de mettre en évidence les crimes commis par le colonialisme français le 8 mai 1945 et d’en montrer toutes les horreurs pour que les générations futures ne puissent l’oublier en marquant leurs esprits et que l’avenir entre les deux pays doit se construire sur des bases saines et sans arrière-pensées.