Les nouveaux membres du Conseil de la nation ont été installés dimanche lors d’une séance plénière présidée par le sénateur Salah Goudjil.
Lors de cette séance, il a été procédé à la lecture de la liste des membres élus et des membres désignés dans le cadre du tiers présidentiel, et à la constitution de la commission de validation de la qualité de membre de ces derniers.
M. Abdelkader Bensalah a été reconduit à la tête du Conseil de la nation lors d’une séance plénière présidée par M. Salah Goudjil, en sa qualité de doyen d’âge.
Les membres du Conseil de la nation avaient auparavant adopté à l’unanimité le rapport de la commission de validation de la qualité de membre. Il a également été procédé à la lecture de la liste des nouveaux membres élus lors du renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation et ceux désignés dans le cadre du tiers présidentiel.
Bensalah réaffirme son engagement à œuvrer à la promotion de l’institution parlementaire
Dans une allocution prononcée à l’issue de sa réélection, M. Bensalah a souligné qu’il « respectera tous les avis dans le cadre de l’intérêt général et des objectifs du Conseil et oeuvrera à hisser l’institution parlementaire à la hauteur des espérances de ses membres ».
« Je m’engage devant vous à être à la hauteur de la confiance renouvelée », a affirmé M. Bensalah à l’adresse des membres du Conseil de la nation. Il s’est également engagé à « accomplir sa mission avec impartialité ».
L’avant-projet de révision constitutionnelle, « couronnement d’un long processus de consultations »
L’avant-projet de révision constitutionnelle vient « couronner un long processus de consultations » avec les acteurs politiques et les experts, a affirmé Abdelkader Bensalah.
« Ce que nous devons retenir, c’est que l’avant-projet de révision constitutionnelle vient, en effet, couronner un long processus de consultations avec les acteurs politiques et les experts, à l’initiative et sous l’égide du président de la République », a indiqué, Bensalah dans une allocution prononcée au terme de sa reconduction.
L’avant-projet renferme les « caractéristiques du changement progressif et traduit la volonté exprimée par la majorité de mener l’Algérie, sous la direction du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, vers davantage de libertés individuelles et collectives, a-t-il ajouté.
Pour le président du Conseil de la Nation, la nouvelle loi fondamentale intervient dans un contexte de « développements importants » dans le pays précisant qu’elle est porteuse d’ »indices sur la présentation de plusieurs lois qui traduisent son contenu et parachèvent les réformes politiques engagées par le président de la République, en plus de celles traduisant son programme électoral et des lois ordinaires relatives à l’action du gouvernement ».
Par ailleurs, M. Bensalah a souligné son « souci » d’œuvrer à la « facilitation du travail au sein du Conseil dans la transparence requise et l’efficacité escomptée conformément aux règles et principes consacrés par les statuts et règlement intérieur de cette instance ».
Il a, ainsi, invité les membres de la chambre haute du Parlement à « appuyer le cadre juridique visant à consolider les fondements de l’Etat de droit, un Etat moderne qui préserve ses constantes nationales mais ouvert sur le monde ».
« Vous êtes appelés, sans renoncer à vos tendances politiques, à tenir compte de l’intérêt aussi bien du Conseil que celui du pays », a-t-il enchaîné à l’adresse des sénateurs rappelant que « le volume de notre action législative sera augmenté de même que nos prérogatives législatives seront élargies conformément aux dispositions de la nouvelle Constitution ».
Il a affirmé que les membres du Conseil de la Nation sont « appelés à prendre en compte les préoccupations du citoyen et de la conjoncture particulière du pays résultant de la crise économique internationale en proposant des solutions aux problèmes soulevés afin d’éviter au pays ses retombées ».
S’agissant du rôle de cette institution, M. Bensalah a précisé que le Conseil de la Nation se veut un « large espace de sagesse, de débat serein et d’exercice politique et démocratique ».