Bensalah qualifie les propos du général Toufik d’ « échanges virulents »

Bensalah qualifie les propos du général Toufik d’ « échanges virulents »

Le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah a qualifié les « récentes sorties médiatiques de certaines parties » d’ « échanges virulents » qui  » s’inscrivent en porte-à-faux avec nos règles morales et notre traitement traditionnel des évènements, » allusion faite à la lettre de l’ancien patron du Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS), le général à la retraite Mohamed Mediène dit Toufik.

Dans son allocution au terme du vote de la Loi de finances (LF 2016) par les membres du Conseil de la nation, Bensalah a déploré que « les échanges virulents lors des récentes sorties médiatiques de certaines parties s’inscrivent en porte-à-faux avec nos règles morales et notre traitement traditionnel des évènements »



Le président du sénat n’a pas manqué d’apporter son soutien à la politique du président de la République en soulignant que « depuis son accession au pouvoir, le président Bouteflika a adopté une approche progressive pour sortir le pays de la crise qui le secouait et cristalliser les solutions qui profitent aujourd’hui au peuple algérien »

Pour Bensalah, « le président Bouteflika travaille avec calme, sagesse et perspicacité et ses politiques ont porté leurs fruits que sont la concorde et la réconciliation nationale, lesquelles ont permis à l’Algérie de franchir d’importants pas sur la voie du progrès et du développement ».

Le président du conseil de la nation a souligné que « les politiques judicieuses du président de la République étaient également préventives » tout en précisant par la même que la LF2016 « s’inscrit dans la continuité de la consécration du programme du président de la République, en s’adaptant à la conjoncture actuelle ».

A l’adresse de l’opposition qui avait contesté l’adoption de la LF2016, Bensalah a rappelé que « tout individu a le droit à la liberté d’opinion et d’expression, mais c’est au gouvernement qu’échoit la mission d’élaboration et d’exécution des politiques » tout en soulignant qu’ »il est grand temps que tout le monde sache que c’est au gouvernement qu’échoit la mission d’élaboration et d’exécution des politiques adoptées par le Parlement, même si tout un chacun a le droit à la liberté d’opinion et d’expression ».

Dans ce contexte, le président du Conseil de la nation a mis en avant « le large espace consacré à la liberté d’opinion et d’expression au Parlement algérien », relevant toutefois qu’ »en pratique, il est important de ne pas perdre de vue que dans certaines situations exceptionnelles, les acteurs sur la scène politique se doivent de respecter le concept de la majorité lors de la prise de décisions et les autres opinions et thèses lors du débat ».

La LF 2016 « traite d’une conjoncture économique marquée par des fluctuations économiques et un contexte international instable aux plans sécuritaire, politique et économique », a-t-il estimé.

« Leitmotiv de la LF 2016, la rationalisation des dépenses caractérise cette loi qui est loin de toutes les descriptions pessimistes que nous entendons ces derniers jours et qui n’ont d’autre dessein que de plonger le peuple dans l’anarchie », a poursuivi Bensalah.