Dans son allocution d’ouverture de la session de printemps du Conseil de la Nation, M. Bensalah a indiqué que «la dilapidation des deniers publics est un acte criminel que la justice doit combattre en appliquant la loi dans toute sa rigueur», ajoutant que «l’autorité politique suprême du pays a, maintes fois, donné des instructions fermes pour combattre le phénomène de la corruption sous toutes ses formes».
La corruption, a-t-il poursuivi, est «un phénomène qui existe dans tous les pays du monde et l’Algérie n’en est pas exempte mais il existe comme partout dans le monde des lois qui traitent de tels actes et sanctionnent leurs auteurs».
Il a cependant dénoncé «l’instrumentalisation de ce phénomène condamnable pour porter atteinte à l’image de tout un pays et à la crédibilité de ses cadres», considérant une telle attitude comme «une grande injustice».
M. Bensalah a réitéré son appel à laisser la justice jouer son rôle, celui de mener des investigations, de punir le coupable et d’acquitter l’innocent.
Concernant certaines tensions qui caractérisent le front social, il a déclaré que «le développement rapide engendre quelques contradictions, crée quelques tensions et justifie certaines revendications sociales».
Pour M. Bensalah, cette situation est «une réalité qui revient périodiquement dans certains secteurs», insistant sur l’encouragement du dialogue «pour traiter les questions intéressant la société».