Le président du Conseil de la Nation, Abdelkader Bensalah, a appelé lundi les membres du parlement à œuvrer à la dynamisation des mécanismes du contrôle parlementaire sur le travail du gouvernement.
Dans une allocution à l’ouverture de la session de printemps du parlement, M. Bensalah a insisté sur l’importance de « relancer ces mécanismes et de leur conférer davantage d’efficacité afin d’atteindre l’objectif escompté », soulignant l’importance de « réfléchir avec l’exécutif à un mode d’évaluation de l’expérience en matière de contrôle parlementaire ».
Il a également mis l’accent sur la possibilité de poser des questions ales « à caractère urgent ou liées à des questions d’actualité, appelant à « accorder tout l’intérêt aux séances consacrées aux questions orales et écrites ».
Evoquant l’ordre du jour de la session de printemps du parlement, M. Bensalah a indiqué que les membres du Conseil de la Nation « examineront cette fois-ci, un nombre de textes dont la loi portant organisation de la profession d’avocat, la loi sur l’audiovisuel, la loi sur l’organisation des prisons et réinsertion sociale des détenus, les conditions d’exercice de l’activité commerciale, les douanes, les mines et les règles de conformité des activités des postes et télécommunications et des technologies de la communication ».
Concernant l’attentat terroriste contre le complexe de Tiguentourine, il a affirmé que « le potentiel de défense de l’Algérie est rassurant car ayant démontré sa capacité et son professionnalisme en matière de riposte face à l’agression ».
La riposte face à cet attentat terroriste a laissé « un impact positif important au double plan régional et international et redonné à l’Algérie son mage et sa place », a-t-il encore dit.
D’autre part, le président du Conseil de la nation a souhaité, au sujet de la situation dans la région du Sahel et au Mali, voir ce conflit contenu dans ce pays à travers « un dialogue au sein d’un pays uni ».
Pour ce qui est de la position de l’Algérie à l’égard des questions régionales et internationales, il a précisé que l’Algérie « a fait montre d’une résolution claire reconnue de par le monde », ajoutant que l’Algérie « est un Etat respectable qui agit avec sérieux et responsabilité pour prendre des positions en adéquation avec le consensus international concernant les questions épineuses dans la région et dans le monde ».
L’Algérie « ne restera pas les bras croisés devant tout dépassement ou atteinte à ses frontières et sa souveraineté nationale », a-t-il enfin martelé.