Ali Benouari a tenu à justifier les raisons qui l’ont poussé à demander l’intervention de la communauté internationale en cas de « fraude » lors du scrutin du 17 avril prochain.
« Ce que je compte faire à travers les propos que j’ai tenus récemment c’est d’attirer l’attention du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso et le président américain, Barack Obama sur une éventuelle fraude lors du prochain scrutin », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse qu’il animée mardi au QG de la direction du candidat Ali Benflis.
Il a expliqué qu’il voulait amener la communauté internationale à ne pas reconnaître les résultats du scrutin du 17 avril prochain en cas de fraude.
Le spectre de fraude semble inquiéter aussi bien Benouari et le candidat indépendant, Ali Benflis, qui a confié que « la fraude était son unique adversaire», tout en indiquant que « les déclarations de Benouari ne le concernent qui lui-même ».
Le candidat déchu à la présidentielle du 17 avril a affirmé avoir choisi la presse plutôt que la justice pour mettre en exergue sa position concernant « les accusations portées contre lui » au lendemain de ses récentes déclarations en accusant lui-aussi des personnalités qu’il n’a pas nommées de « vouloir ternir l’image du candidat indépendant Ali Benflis », en lui imputant la responsabilités de ses dernières déclarations.
Pour lui, son appel à l’intervention de la communauté internationale n’est point une « invention, sachant que les étrangers vivent parmi nous et s’ingèrent quotidiennement dans nos affaires », indiquant également que la relation le liant à Benflis fondée sur le rapprochement de leurs projets, sinon tout un chacun est libre de ses initiatives et de ses déclarations ».
Sur ce sujet, il a tiré à boulets rouges sur ceux qui cherchent à torpiller les relations le liant à l’ancien chef de gouvernement.