Benmeradi :Le dispositif d’encadrement de l’investissement en Algérie est de plus en plus stable

Benmeradi :Le dispositif d’encadrement de l’investissement en Algérie est de plus en plus stable
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Le dispositif d’encadrement de l’investissement en Algérie est de plus en plus stable après les rectifications apportées par les lois de finances de ces dernières années, a indiqué mercredi le ministre de l’Industrie, de la PME et de la promotion de l’investissement, M. Mohamed Benmeradi.

La loi de finances complémentaire (LFC 2011), adoptée récemment par l’Assemblée populaire nationale (APN), « ne contient aucune mesure qui concerne l’investissement d’une manière générale, l’ensemble des rectifications ayant été introduites dans les LFC 2008-2009-2010 et la loi de finances 2011 », a précisé le ministre sur les ondes de la Radio nationale.



« L’ensemble des rectifications nécessaires sont bouclées », a-t-il dit, en ajoutant: « nous avons apporté les rectifications nécessaires à l’encadremen de l’investissement, nous ne pensons pas qu’il y a une instabilité des lois.

D’ailleurs les opérateurs internationaux qui travaillent avec nous ont compris les objectifs de cette rectification ».

Depuis pratiquement quatre ans, le gouvernement, après une évaluation de

la situation de l’économie nationale et des contraintes de la croissance économique,

« a décidé d’apporter des rectifications mettant en place un dispositif qui favorise les entreprises publiques et privées nationales pour contribuer davantage à la création de richesse », a-t-il ajouté L’objectif du gouvernement à travers ces mesures est de donner « une part importante aux entreprises nationales afin de contribuer davantage à la diversification de la production nationale et à le réduction des importations ». « L’Etat donne la chance à toutes les entreprises dans les différentes filières afin de redémarrer et de contribuer davantage à la croissance nationale », a-t-il souligné, citant les mesures de la dernière tripartite économique en faveur des entreprises publiques et privées notamment en matière de rééchelonnement des créances, de bonification des taux d’intérêt…etc.

Evoquant la règle 51/49% régissant les investissements étrangers en Algérie (loi de finances complémentaire de 2009), qui exige de l’investisseur étranger l’établissement d’un partenariat avec une entreprise publique ou privée, il a indiqué qu’ »elle est admise par les partenaires étrangers ».

« Sur le terrain nous avons constaté l’adhésion des opérateurs étrangers à cette démarche », a-t-il explique, citant des exemples de partenariat noués avec des entreprises étrangères selon cette règle.