Qui dit Chlef, dit chaleur étouffante et paysages secs, alors qu’une partie de la wilaya borde la mer et compte de très jolies plages, à l’instar de Tighza, à Beni Haoua.
La plus grande plage de Chlef, selon le vice-président de l’APC de Beni Haoua, est Tighza. « Il était prévu de lancer, en partenariat avec les Émiratis, un grand complexe touristique dans cette région.
Mais le projet a été annulé pour préserver son caractère agricole », indique-t-il. La plage, une merveille de la nature, est entrecoupée par des masses rocheuses, des sculptures qui émergent des étendues de sable blanc.
De là et jusqu’à Ténès, le visiteur a l’embarras du choix. Bien avant Tighza , les plages de Cherchell, dont Kadous, et celles de Tipasa qui les précèdent, ne sont pas moins belles.
Un complexe touristique, « Dar Il Ikram », a été construit à Beni Haoua, à quelques mètres de la plage. La région, très prisée par les touristes locaux et étrangers, manque d’infrastructures d’accueil.
D’ailleurs, la formule chez l’habitant fait des adeptes. Au centre-ville de Ténès, sur immeubles entiers, situés face à la mer, sont accrochées des pancartes sur lesquelles sont inscrits des numéros de téléphone.
Depuis le début de la saison estivale, Beni Haoua a attiré plus de 850.000 estivants, d’après le vice-président de l’APC qui s’attendait à ce que ce nombre passe à 100.000 avant la fin de la saison estivale, contre 950 000 l’année dernière.
« Le complexe Dar Ikram, l’unique dans la région, attire beaucoup de monde, du sud de l’Algérie surtout », dit-il. D’une capacité de 300 lits et de 50 bungalows, le complexe ne désemplit pas depuis le mois de ramadan.
Du mois de juin à ce jour, le complexe a hébergé 1.200 clients, sans oublier ceux qui viennent pour la journée pour profiter de la piscine. En fait, il y a deux, dont une réservée aux femmes.
Tout un espace est dédié à ces dernières. Outre la piscine, il y a un sauna, un hammam, une salle de sport… Pour celles qui ne résident pas dans le complexe, elles peuvent accéder à toutes les prestations de cet espace contre 500 DA, durant toute une journée.
« Le complexe a accueilli surtout les familles des travailleurs de Sonatrach, à 17.000 DA la nuitée.
Nous en sommes au quatrième groupe et la plupart sont originaires du sud du pays », nous apprennent les employés du complexe.
La piscine centrale attire surtout les enfants. Pas très profonde, elle semble procurer une immense joie aux petits qui nagent en éclaboussant leurs camarades.
La salle de cinéma 12 D est l’autre endroit fréquenté par les jeunes touristes. La demande est si forte que le propriétaire envisage une extension. Eriger des bungalows notamment.