Benhamadi : le retard dans la 3G n’arien à voir avec des raisons de sécurité nationale

Benhamadi : le retard dans la 3G n’arien à voir avec des raisons de sécurité nationale

algerie-la-telephonie-3g-en-algerie-300x250.jpgLa 3G qui passionne actuellement tous les algériens a de nouvel été au rendez-vous de la rencontre dédiée lundi au au Cyber parc de Sidi Abdellah. En effet les journalistes présents, se faisant l’écho des interrogations des citoyens, ont de nouveau posé la question à Moussa Benhamadi ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication (MPTIC).

Ce dernier est catégorique « le retard dans l’entrée en fonction de la téléphone de troisième génération n’a strictement rien à voir avec la sécurité intérieure du pays ». En fait , il répond ainsi à des interrogations exprimées ces derniers jours dans la presse, selon lesquelles le blocage de la 3G ne s’explique pas par des considérations techniques, l’Algérie étant prête sur ce plan à 100% , mais par des raisons politiques.

Pour le ministre, dans deux ou trois semaines, au plus tard, le problème sera réglé. Pour expliquer que l’Etat algérien est au contraire favorable au développement sans limites des TIC, il fait référence aux efforts d’investissements colossaux consentis dans ce secteur. Pas moins de 115 milliards de dinars pour renforcer le réseau de la fibre optique et 140 milliards dans la généralisation des TIC. « Nous œuvrons à rendre accessible Internet à tous les algériens où ils se trouvent » a-t-il dit aux journalistes qui l’interrogeaient en marge de cette journée et de rappeler que pas moins de 3.000 espaces sont déjà connectés, dont des grandes institutions, des universités, des domiciles privés.

« Si l’Algérie a engagé de grands efforts matériels et humains pour donner une assise aux TIC, notamment en modernisant les infrastructures des télécommunications, il nous reste encore beaucoup à faire pour développer un contenu algérien et fournir des services effectifs tournés vers les besoins du citoyen”, admet le ministre. Pour ce faire, d’”importants dispositifs” ont été mis en place par le gouvernement pour encourager les créateurs du web, a relevé le ministre, citant notamment les dispositions de la loi des Finances complémentaire 2010 portant suppression de la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) sur le service internet, la production de logiciels et l’hébergement des sites internet sur le domaine”.dz”.

Au sujet la cession de Djezzy, l’opération serait en voie de finalisation, selon Moussa Ben Hamadi vu justement aujourd’hui à Sidi Abdellah, en compagnie du directeur de Vimpelcom. Le ministre des TIC s’est montré peu disert sur ce dossier dont le volet financier relève du ministre des finances qui est entrain de piloter l’opération de rachat. Selon les dernières informations, la cession se fera en faveur de l’Algérie , selon la loi du 51/49 portant investissement en Algérie. Le management restera aux mains du partenaire étranger, en l’occurrence Vimpelcom, un des géant mondiaux dans le domaine. S’agissant du prix de la cession, c’est mystère et boule de gomme, même si la fourchette entre 5 et 7 milliards de dollars revient sans cesse dans les articles spécialisés.