Bengrina, un habitué des polémiques

Bengrina, un habitué des polémiques

Après ses déclarations haineuses envers la Kabylie et la langue Amazighe, M. Bengrina enchaine avec une nouvelle sortie « insolite ».

Après ce qu’on a vu ce samedi, plus rien ne semble pouvoir arrêter les dérapages de M. Bengrina. Pris comme dans des sables mouvants avec ses discours « haineux » et « populistes », le président du mouvement El Bina s’enfonce au plus bas, à l’image de la classe politique.

« Saidal (groupe pharmaceutique, ndlr) devrait produire des pilules de ‘viagra politique’ pour stimuler la volonté politique afin de construire une Algérie nouvelle. Avec ces pilules, ils pourraient trouver une solution à la crise économique, politique et sociale », a-t-il lancé dans une déclaration à la presse après l’accomplissement de son devoir électoral à l’École Ahmed Aroua de Bouchaoui.

Les Algériennes s’indignent

Largement relayée sur les réseaux sociaux, la vidéo de la nouvelle sortie « polémique » de M. Bengrina a créé une vague d’indignation des Algériens sur les réseaux sociaux. En lisant les commentaires sous ses vidéos, on constate également une large vague de dénonciation. Pour les internautes, le chef du parti El Bina a « dépassé ses limites ».

Il convient de rappeler qu’une plainte contre M. Bengrina a été déposée mercredi dernier auprès de la Cour d’Alger par les avocats Me Tarek Mektoub et Me Abdelkader Chohra. Pour eux, M. Bengrina a violé la loi lors de son discours du 6 juin dernier durant lequel il avait tenu des propos ‘dangereux’ sur la Kabylie et la langue Amazighe.

Maintenant, la question qui se pose, pour l’affaire du discours haineux, est de savoir si cette plainte conduira M. Bengrina devant un tribunal ou elle subira le même sort que celle déposée contre Naima Salhi.