La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit a affirmé que son département a eu recours à des enseignants contractuels issus des listes d’attentes des concours, employés sans postes budgétaires, pour couvrir le déficit .
Dans une déclaration à la presse, en marge de la session de formation algéro-tunisienne tenue à Tipaza,la première dame du secteur éducatif a affirmé que les listes peuvent toujours constituer un réservoir dans lequel le secteur peut puiser, d’autant plus que les sessions de formation des nouveaux enseignants sont programmées en juillet et en août. «Il n’y aura pas de déficit d’enseignants en septembre», selon Mme Benghabrit qui va ainsi contre le discours des syndicats du secteur qui craignent des départs en retraite de plus de 50 000 enseignants en août prochain.
En revanches, Mme Benghebrit s’est montrée très ferme à l’égard des enseignants qui refusent leurs affectations. Selon elle, tout manquement à l’instruction de son département entrainera à l’exclusion immédiate de la liste d’attente, mais ils pourront, par contre, prendre part aux prochains concours.
Par ailleurs, Mme Benghebrit a assuré que son département en collaboration avec les services concernés de toutes les wilayas du pays sont fins prêts et ont réunis toutes les conditions sécuritaires, psychologiques et logistiques nécessaires pour le bon déroulement des épreuves du baccalauréat de la session juin 2017, qu’elle a qualifié de crucial.
«Les conseillers d’orientation travaillent de pair avec les staffs administratifs et pédagogiques en vue de booster le moral des élèves candidats à cet examen, de façon à les garder concentrés et à leur apprendre à éviter les pièges de la précipitation notamment », a-t-elle ajouté.
Evoquant les retards, la ministre a exhorté les élèves à respecter les horaires des examens, soulignant que l’interdiction faite aux élèves d’entrer aux centres des examens après 09H00, n’est qu’une mesure qui s’inscrit au titre des procédures de sécurisation des épreuves.
Afin d’éviter les fraudes massives qui ont entaché les sessions 20015 et 2016 des différentes épreuves cette année, le gouvernement a décidé l’interdiction des portables dans les salles d’examen et l’utilisation de brouilleurs de portables et de caméras de surveillance.