«Toutes les mesures pour un bon déroulement ont été prises», a indiqué lors de sa dernière déclaration à Alger, la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit qui semblait bien déterminée à «purifier» cet examen.
Un système antifraude des plus perfectionnés pour éviter toute tricherie à l’examen du baccalauréat comme cela a été le cas il y a deux ans. La ministre de l’Education nationale est catégorique, les fraudeurs seront traqués par tous les moyens. De ce fait, le bac est placé sous la loupe. Malgré les efforts et les moyens déployés pour la réussite de l’examen le plus important dans la vie scolaire des élèves, les précédentes sessions ont été malheureusement, marquées par des actions de triche dont certaines à grande échelle, qui ont sérieusement entaché la crédibilité de cet examen… Avec le nouveau plan que compte déployer Nouria Benghebrit, l’examen du bac retrouvera-t-il sa crédibilité cette année? C’est en tout cas le défi de la ministre de l’education nationale en «verrouillant» au maximum les épreuves de cet examen national. C’est dans ce sens qu’un plan antifraude sera mis en place. Efficace ou pas, on le saura prochainement. La tutelle détient-elle vraiment les moyens de sa politique pour stopper ce phénomène qui nuit à la réputation de tout un département? Les signaux de téléphonie dans l’enceinte des centres d’examens seront-t-ils brouillés?
La question qui s’impose est: comment les candidats ont pu introduire leurs smartphones en classe d’examen lors des sessions précédentes, sachant que l’introduction de téléphones portables est strictement interdite en salle d’examen. Comment le ministère va-t-il faire? «Toutes les mesures pour un bon déroulement ont été prises», a indiqué lors de sa dernière déclaration à Alger, la ministre de l’education nationale, Nouria Benghebrit qui semblait, bien déterminée à «purifier» l’examen du bac. Elle a affirmé que toutes les mesures ont été prises pour assurer le bon déroulement des examens scolaires nationaux en insistant sur le fait de mettre les élèves devant leurs responsabilités. La première responsable du secteur s’est engagée à assurer la crédibilité de ces examens, notamment le baccalauréat qui, depuis quelque années perd de sa crédibilité et valeur! Pour elle, la réussite de l’examen est de la responsabilité et de l’engagement de tous les intervenants sur tous les plans, de leur mobilisation et du respect des lois. «Des mesures rigoureuses contre toute tentative de triche à l’examen seront prises», selon la même responsable. Par ailleurs, aujourd’hui, il ne suffit plus d’être un bon élève ayant les compétences nécessaires. Les élèves moyens peuvent aussi prétendre à une vraie belle mention, mais à condition de… tricher. Afin de décrocher le bac, tous les moyens sont bons.
Le numérique et la technologie sont bel et bien au service des candidats tricheurs. En 2017, les candidats à l’épreuve du baccalauréat ont usé et abusé de tous les moyens. Ils ont développé les méthodes de la triche en informatisant, copiant et scannant les cours. Pis encore, ils ont même publié en direct leurs sujets via leur page Facebook en demandant de l’aide.
Quelques minutes après la distribution des sujets d’examens, les pages Facebook ont été submergées par les «sujets scannés de l’épreuve», à partir des classes d’examen… Le bac 2018 reste un véritable défi à relever!
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