Le bloc de l’Est, le funeste BTS, va se mesurer au clan d’Oujda.
Ali Benflis.
Benflis, Si Ali, comme l’appelle Benchicou, monte au créneau. Après avoir été ministre de la justice puis Premier ministre, après avoir goûté à l’indigeste soupe du FLN, après avoir accepté de se soumettre devant ce qu’on a appelle les hommes de l’ombre qui n’ont d’homme que l’ombre qu’ils se complaisent à dessiner.
Ils sont qui ? Ils sont quoi ? Ce sont des militaires, nourris à l’école de la hogra. Du mépris. De la haine. De l’injustice. Alors que le corps électoral est convoqué le 17 avril 2014, ils nous font encore pendouiller la menace de faire rempiler le pantin d’El Mouradia. Un zombie que même Dieu hésite à rappeler.
Son frère, Mustapha, docteur de son état, qui pensait que sa mort était imminente est décédé avant lui. Le système FLN qui prend les Algériens pour des cons est en train de mettre en scène la générale d’une pièce mille fois jouée : Benflis versus Khadra. Le gagnant sera choisi par les gradés, les graveleux. Sellal peut-être ? Moi je propose Madjer, Belhadj, ou une pute de chez Zidi.
Chassez le naturel, il revient au galop, ce pays fait d’hommes et de femmes courageux, vaillants, a été vendu par une poignée d’indignes fils aux moins offrants.
Affublés de lunettes noires qui ne font plus peur à personne, ses meilleurs enfants – DRS – tentent vainement d’effrayer des frères revenus de tout. Ils sont chargés de protéger les intérêts de libidineux corrompus… corrupteurs. Mafioso de pacotille.
Merde ! L’école algérienne est livrée à des incultes. La télévision du pays est une honte à faire pleurer.
Combien d’hommes et de femmes valeureux ce pays a-t-il mangés ?
Et voici advenu Benflis, Zorro, décidé, promettant d’en finir avec la corruption… Commençons, si cela est vraiment un projet, par virer tous les menteurs et les escrocs qui ont peuplé nos nuits.
« Pour une vie meilleure », promettait Chadli. Ça a poussé les meilleurs, justement, à partir ailleurs.
Sur les frontons de nos mairies, il est écrit : « Par le peuple et pour le peuple ». Un peuple, une foule, nourrie de slogans, et qui continue à croire qu’elle nage au-dessus du monde. Une foule qui ne gagne plus rien, qui perd tout. Une foule qui ne sait plus nager, boxer, jouer aux boules ou au foot. Une foule résignée. Ghachis ! Comme l’a si bien dit Noureddine Boukrouh.
Je suis écœuré. Benflis, rhabille-toi s’il te plaît. Comme ton digne aîné et voisin, Liamine Zeroual, va jouer aux dominos à Batna et laisse l’Algérie aux mains des pourris qui s’en sont saisis.
La révolution se profile.
Meziane Ourad