Benflis reçoit la Mission de l’UE

Benflis reçoit la Mission de l’UE

Lors de cette rencontre, il a expliqué notamment la position de son parti sur les législatives du 4 mai prochain.

Le président du parti Talaie El Hourriyet, Ali Benflis, a reçu avant-hier, au siège de son parti, à sa demande, la Mission d’expertise électorale, dépêchée à Alger par l’Union européenne, à l’invitation des autorités algériennes, pour s’informer des conditions de déroulement du processus électoral. Selon un communiqué de cette formation politique, «la Mission a informé Ali Benflis que son mandat ne consiste pas en une opération d’observation des élections, mais se limite aux aspects techniques du processus électoral en cours».

La même source a indiqué que la mission européenne «s’est enquis auprès du président du parti des raisons qui ont motivé la décision prise par Talaie El Hourriyet de ne pas prendre part au prochain scrutin législatif».

Dans ce sillage, Ali Benflis a rappelé les motivations de cette position, prise démocratiquement, et qui réside fondamentalement dans deux raisons principales, largement portées à la connaissance de l’opinion publique nationale, à savoir le fait que le scrutin n’apportera aucune solution à l’impasse politique, à la crise économique et à la montée des tensions sociales dans notre pays, et l’absence de garanties pour une élection libre et loyale».

Ali Benflis a également indiqué, explique son communiqué, que la plus haute priorité pour Talaie El Hourriyet «revient à la résolution de la crise multidimensionnelle qui menace la sécurité et la stabilité du pays ainsi que les fondements de l’Etat national» tout en rappelant que pareille issue «passe par l’entrée du pays dans la modernité politique, dans la rénovation économique et dans la réforme sociale». Dans ce sillage, le président de Talaie El Hourriyet «s’est référé à sa proposition de sortie de crise, qui repose sur une démarche pacifique, négociée, consensuelle, graduelle pour engager le pays sur la voie de la transition démocratique.

Il a affirmé que l’exigence de la transition démocratique demeure le dénominateur commun des partis d’opposition membres de l’Icso, indépendamment de la participation ou de la non-participation à ce scrutin». Pour rappel, le 9 avril dernier, Benflis a reçu une délégation de la commission des affaires étrangères du Congrès américain.