La célébration de la journée internationale de la femme a été l’occasion pour les partis et candidats à la présidentielle d’afficher leur intérêt à la gente féminine qui représente un enjeu électoral aussi.
Et pour sortir des discours glorifiants mais stériles, Ali Benflis a fait une proposition concrète ; la création d’un fond destiné à venir en aide aux femmes divorcées ayant à leur charges leurs enfants.
La proposition ne manquerait pas de séduire quand on sait l’ampleur des fragilités sociales et des drames qui sont générés par les divorces. Mais au-delà de cette proposition, pour les besoins de la circonstance, Benflis n’a pas occulté l’essentiel, à savoir la présidentielle du 17 avril.
Il n’y va pas par quatre chemins pour mettre en garde contre les fraude qui risquent de compromettre la consultation. “Croyez- moi que je suis déterminé plus que jamais à défendre le vote des algériennes et les algériens et à faire respecter leur volonté et leur choix , a-t-il promis en imputant d’emblée les conséquences d’une éventuelle “usurpation de la volonté populaire” aux soutiens de Bouteflika sans les citer.

Ce n’est pas la première fois que Benflis met en garde contre la fraude. Lors du dépôt des parrainages au Conseil constitutionnel, il avait t averti sur un ton menaçant. Ce qui n’a d’ailleurs pas été du goût de Mourad Medelci, très contrarié, comme on a pu le voir sur les images. Selon une chaîne de télévision privée il y aurait eu même un échange orageux entre les deux hommes.