Benflis : « les conditions institutionnelles de l’élection présidentielle sont en place »

Benflis : « les conditions institutionnelles de l’élection présidentielle sont en place »

Le président du parti Talaie El Hourriyet, Ali Benflis, a réagi ce lundi sur sa page Facebook, à la convocation du corps électoral hier par Abdelkader Bensalah pour l’élection présidentielle.

« Avec la convocation du corps électoral, c’est le processus d’un scrutin présidentiel déterminant pour l’avenir du pays qui s’enclenche. Après que ses deux devancières se soient révélées infructueuses, cette troisième tentative n’a le droit ni à l’erreur, ni à l’échec », a écrit M. Benflis.

« il s’agit de sortir le pays d’une crise particulièrement grave dont il ne peut indéfiniment supporter et absorber les dangereuses répercussions », développe-t-il. « Il s’agit aussi de hâter le règlement de cette crise afin de remettre, au plus tôt, le pays en ordre de marche et de lui permettre de faire face aux lourds défis politiques, économiques et sociaux dont l’urgence de la prise en charge et du traitement ne peuvent plus être ignorés ou éludés », a-t-il ajouté.

« Il s’agit, enfin, de l’objectif de rupture et de changement voulu par la révolution démocratique pacifique dans notre pays et dont il importe d’accélérer la réalisation au moyen du mandat de transition qui sera confié par le peuple souverain au futur président légitime de la République. Plus que jamais, les présidentielles se présentent comme la voie de sortie de crise la moins risquée et la moins dommageable pour le pays », a poursuivi le président de Talaie El Hourriyet.

M. Benflis a réclamé « des mesures connues d’apaisement et de confiance par lesquelles l’élection présidentielle gagnerait en crédibilité comme voie de sortie de crise évitant au pays un surcroît d’adversités et d’épreuves ».

« aujourd’hui, les conditions institutionnelles, légales et procédurales de l’élection présidentielle sont en place. Il ne relève que quelques lacunes dont le caractère n’est pas déterminant, ces conditions répondent aux critères acceptables de tenue du scrutin présidentiel, tout comme elles garantissent, globalement, au peuple algérien, la libre expression de sa volonté et l’élection du futur président de la République en toute souveraineté », a-t-il conclu.