Lors d’une conférence régionale organisée par le parti Fadjr El Djadid (PFJ) de Tahar Benbaibèche, Ali Benflis, s’est avéré non compatible avec l’annonce du président Bouteflika faite le 24 novembre en cours sur le maintien du projet de révision constitutionnelle.
Le conférencier va avec le thème de « diversion pour contourner la pression populaire qui réclame le changement et l’alternance », et avec hostilité a frappé la crane du pourvoir pour dévoiler ses desseins de nuire, notamment devant ses démarches de demande d’agrément du parti qu’il compte créer : « Nous n’avons même pas pu déposer notre dossier d’agrément », a-t-il martelé.
« Pour des desseins inavoués, le pouvoir veut confectionner une nouvelle Constitution à sa mesure, le but étant de perdurer éternellement au pouvoir ». « C’est un pouvoir clanique, héréditaire et clientéliste », a-t-il encore fustigé en présence de Benbitour, Sofiane Djilali et d’autres militants de la CNLTD.
Benflis estime que ce projet de révision de la constitution n’est ni plus ni moins qu’une manœuvre dilatoire, une façon pour le « pouvoir de chercher à gagner du temps », avant de juger que « face à la vacance actuelle du pouvoir, il faut mettre en urgence le cap sur un vrai changement ».
