Le parti des avant-gardes des libertés estime que l’affaire des 701 kg de cocaïne saisis au port d’Oran, fin mai dernier, confirme «l’ampleur de la grande criminalité et le rôle grandissant de l’argent, notamment l’argent douteux».
Exprimant, dans un communiqué sanctionnant une réunion ordinaire de son bureau politique, hier, son «indignation face à leur multiplication», le parti que préside Ali Benflis affirme que ces scandales «témoignent du degré avancé de déliquescence des institutions gangrenées par la corruption à tous les niveaux et de l’impunité dont jouissent les véritables bénéficiaires de ce fléau dont les réseaux s’étendent à des institutions et des administrations censées veiller à l’application de la loi».
Des scandales dont celui, tout récent, de la saisie des 701 kg au port d’Oran, qui vient «confirmer l’ampleur que prend la grande criminalité et le rôle grandissant de l’argent, notamment de l’argent douteux, dans la périphérie du pouvoir politique». Plus qu’une simple affaire pénale, par la gravité du trafic sur lequel elle porte, les secteurs impliqués, les ramifications internationales qu’elle suppose, et les sommes gigantesques qu’elle engage, le parti des avant-gardes des libertés estime que l’affaire de «la cocaïne» constitue une «affaire de sécurité nationale qui menace la stabilité du pays, entache son image à l’extérieur, suscite légitimement des interrogations, et sur laquelle toute la lumière doit être faite».
Et au-delà de l’ampleur du préjudice incommensurable que constitue cette affaire liée au trafic de cocaïne, ses méandres douteux mettent en exergue une «corruption massive et des laisser-faire dangereux pour notre pays», poursuit le parti, considérant que la «corruption à elle seule est déjà un fléau qui ronge nos valeurs et affecte la stabilité même de notre nation ainsi que sa cohésion. Elle est une atteinte à la sécurité nationale».
Dans cette affaire, la corruption et ce qu’elle entraîne constituent également une «atteinte à la santé physique et morale ainsi qu’à la sécurité et à l’avenir des jeunes générations», soutient, enfin, le parti des avant-gardes des libertés.
M. K.