Ali Benflis a procédé ce mardi au dépôt du dossier de sa candidature au prochain scrutin présidentiel du 17 avril auprès du Conseil constitutionnel.
Après avoir satisfait à cette obligation, Benflis a fait une déclaration à la presse au cours de laquelle il a appelé le peuple algérien à “protéger sa voix et son choix souverain et à ne pas céder au chantage ni aux intimidations. Le temps est venu pour le peuple algérien d’”assumer son destin et de mettre fin à toute forme de monopole et d’accaparement du pouvoir à vie”, a t-il affirmé.
Le candidat a souligné “l’attachement au principe d’alternance au pouvoir qui constitue le fondement de la démocratie et de la bonne gouvernance”, afin que ces élections soient ”une solution et une issue pour l’Algérie au lieu d’être un facteur aggravant de la crise”précisant que son programme était un “projet global, cohérent et pragmatique et le fruit d’une réflexion personnelle nourrie par une large consultation”.
Benflis indiquera que sa candidature “est confortée par la volonté des citoyens qui refusent la politique du fait accompli et s’interdisent de cautionner des pratiques honteuses qui violent la conscience citoyenne”. Il soulignera avoir “décidé d’assumer mes responsabilités pleinement devant Dieu et devant le peuple algérien, et j’appelle l’Etat et ses institutions à ne pas faillir à leurs mission constitutionnelles pour que cette étape déterminante pour l’Algérie ne soit pas inscrite comme un rendez-vous manqué”.
Le candidat indépendant a souhaité “un processus électoral régulier, transparent et impartial, protégé de tout parti pris et de toute transgression de la loi”. Et il a interpellé le président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci lui demandant de ”garantir l’intégrité des élections et d’être le garant des droits des candidats”. Medelci est intervenu “à titre exceptionnel” pour répondre à cette requête en affirmant “Puisque ces propos nous sortent de la règle générale appliquée à tous les candidats je tiens à rassurer tout un chacun à travers vous que le Conseil constitutionnel appliquera la loi dans sa stricte rigueur”.