Le sélectionneur national des Verts, Abdelhak Benchikha, subit une très forte pression depuis la défaite face à la modeste équipe de la République centrafricaine.
En effet, tout le monde lui impute cette défaite et pense qu’il n’a pas réussi à créer le déclic attendu de lui, après sa nomination à la tête de la sélection nationale, en remplacement de Rabah Saâdane, qui avait plié bagage juste après la première contre performance de ces éliminatoires face à la Tanzanie.
Nombre d’observateurs pensent que la mission de Benchikha est devenue impossible maintenant avec cet échec, étant donné qu’il n’est pas évident de ramener 12 points des quatre matches qui restent aux Verts, surtout que les autres adversaires ne resteront certainement pas les bras croisés, et tout le monde cherchera la qualification à la phase finale de la CAN 2012, surtout qu’ils se sont aperçus que l’Algérie n’était pas vraiment cette équipe qui faisait peur et a perdu de sa superbe.
Comment une équipe qui a perdu, par ailleurs, devant la plus faible équipe du groupe puisse gagner face à un des favoris pour la qualification à la phase finale, à savoir, le Maroc, qui viendra à Alger avec l’envie d’empocher les points de ce match.
Les coéquipiers de Lacen savent que leurs chances se sont amenuisées, mais continuent quand même à vouloir croire au miracle qui ne peut en aucun se produire avec cette mentalité qui fait que la sélection joue avec des éléments qui n’ont aucune envie de se donner à fond lors des matches qu’ils jouent en Afrique et trouvent toujours des excuses pour expliquer leur rendement médiocre
en parlant par exemple du temps et au-tres conditions qu’ils trouvent difficiles, alors qu’ils se doivent de ce concen-trer sur le terrain du début à la fin. En tout cas, Benchikha devra faire de grands changements s’il veut redonner un nouveau souffle à l’équipe nationale lors des prochaines confrontations qui sont désormais décisives pour les Verts.
Par Anouar M