Le sélectionneur national Abdelhak Benchikha a accordé une interview au site du quotidien sportif français l’Equipe. Au sujet de sa succession Rabah Saâdane dira : «C’est un très lourd héritage.
Il a qualifié l’Algérie au Mondial après 24 ans d’absence. Il a aussi réussi à créer un vrai groupe, une famille. Mais ainsi va l’histoire du football, il fallait bien que quelqu’un prenne sa succession.
Et si ce n’était pas moi, ça aurait été un autre. Alors pourquoi pas Abdelhak (rires) !». Questionné à propos de la débâcle de l’EN face à la République centrafricaine pour sa première avec les Verts, sa réponse a été comme suit: «C’est une défaite amère. Il est vrai que les conditions étaient extrêmement difficiles 35°, 80% de taux d’humidité et orage tropical. En même temps, on ne peut pas gagner un match en perdant 85% des duels. J’avais beaucoup d’absents tels les Ziani, Matmour, Halliche, Meghni et peu de temps pour préparer ce match. Et nombre de joueurs livraient leur premier match en Afrique». Voilà qui explique selon lui les raisons de la déroute des Fennecs, ce jour-là, pour Benchikha.
Pour ce qui est du très important prochain rendez-vous qui attend l’équipe nationale en mars prochain face au Maroc d’Erik Gerets, dans une opposition qualifiée de choc et les appréhensions du sélectionneur national, ce dernier serein soutient que : «c’est un derby maghrébin. On connaît le Maroc et les Marocains nous connaissent aussi. Ils ont de grandes individualités comme Chamakh par exemple. On fera en sorte d’être au top pour ce match capital pour la suite des évènements dans ces éliminatoires de la CAN 2012».
Il a été évoqué à Benchikha la volonté de la star internationale d’origine algérienne, Zineddine Zidane, de se rapprocher du terrain, lui demandant s’il était intéressé par une collaboration de ce dernier avec le staff de l’équipe d’Algérie, il dira avec un brin d’humour : «Zidane sera toujours le bienvenu.
Il est chez lui et il le sait parfaitement. Je suis même prêt à engager un bras de fer avec José Mourinho (rires)».
M. A. A.
