Bien qu’il ait refusé de s’étaler sur son prochain adversaire en quart de finale du CHAN, l’Afrique du Sud, ou du moins décortiquer ce qu’il a vu dimanche face au Zimbabwe, Abdelhak Benchikha trouve néanmoins beaucoup de vertus à son adversaire sur lequel il ne tarit pas d’éloges. «C’est une équipe assez compacte. Ils jouent haut et se projettent vite vers l’avant.
Ils s’appuient sur un milieu de terrain travailleur qui fait bien son boulot. On récupère rapidement et on relance vite au pied. C’est là leur point fort justement», précise Benchikha qui, pour rappel, a eu tout le loisir d’apprécier le profil de cet adversaire qu’il est allé superviser face au Zimbabwe, samedi au stade d’Al Hilal.
«De bons attaquants ! »
De l’avis de tous, le point fort de cette équipe de l’Afrique du Sud est son attaque. Bien que son entraîneur ne se gêne pas pour faire la moue, car pas très satisfait du rendement de ses attaquants, il n’en demeure pas moins que Benchikha trouve que ce compartiment présente un danger permanent aux défenses adverses. «Ils ont de bons attaquants. Le 9, le 8, le 12 sont très bons. Le 9 est assez costaud, il pivote bien. Il faut faire attention à eux», dixit Benchikha qui a donc pris des notes.
«Nous avons aussi des arguments à faire valoir»
Le sélectionneur national ne sous-estime pas pour autant son équipe. Il pense même que les deux adversaires partent à égalité. «Nous avons aussi nos arguments. Il ne faudra pas trop se focaliser sur l’adversaire. Il faut plutôt qu’on s’appuie sur nos atouts. On est aussi techniques qu’eux. Avec de l’envie et du cœur, on se qualifiera», rassure Benchikha qui s’active depuis lundi à préparer ce quart de finale face à l’Afrique du Sud.
Les joueurs n’ont pas raté Afrique du Sud – Zimbabwe
Une fois n’est pas coutume, les joueurs se sont intéressés à ce qui se passe dans les autres groupes. Enfin, pas tous, mais juste le B dont ils allaient affronter le premier en quart de finale. Ainsi, après avoir mangé, la plupart des joueurs sont allés voir le match, histoire de se faire une idée sur le profil de l’équipe de l’Afrique du Sud, qu’ils savaient déjà qu’ils allaient affronter au prochain tour. «On a regardé le match du moment que ça nous concernait directement. Bah, ça va être un match difficile pour les deux équipes. Ils ont une belle équipe. Nous aussi ! Cela me laisse penser que ce sera du 50/50. Nous avons bien étudié l’adversaire. On connaît maintenant leurs qualités et leurs lacunes. Je pense sincèrement qu’il y a un moyen de passer aux demis», nous a expliqué Khaled Lemmouchia qui, à l’instar de ses coéquipiers, n’a pas raté l’occasion de voir à quoi ressemble cette équipe de l’Afrique du Sud dont on dit le plus grand bien. Apparemment, ils ont été bien servis !
Travail de récupération au menu
Pour la séance de reprise, le staff technique n’a pas voulu trop forcer. Une séance très légère, consacrée à un match d’opposition qui aura duré plus d’une demi-heure. Avant, Mohammedi, le préparateur physique avait dirigé un échauffement sommaire de quelques minutes. Il faut dire que le staff technique des A’ travaille plus sur la récupération, sachant que la compétition se prolongeant dans la durée, le besoin de ménager les efforts se fait sentir. Déjà pour le match face au Soudan, Benchikha avait pris la décision de faire reposer certains joueurs. On devrait donc s’attendre à ce que les prochaines séances d’entraînement soient aussi légères que les précédentes, avec
La soirée du Mawlid annabawi acharif n’a pas été célébrée
La soirée du Mawlid annabawi acharif aura été vécue d’une manière rebattue, à la limite du stéréotype, à vrai dire. Ayant un cuisinier avec la délégation, on pensait que les Algériens allaient célébrer cette fête religieuse, sacrée pour les musulmans, sans forcer sur le folklore. Autrement dit, un repas comme on en prépare en pareil cas, conformément à la tradition algérienne aura peut-être suffi à faire entorse au train-train habituel, et allégé un tant soit peu le sentiment de dépaysement qui commence à se faire sentir. Mais il n’en fut rien ; une soirée somme toute banale. Un fac-similé de toutes les précédentes, un chouïa monotone, mollement rythmée par les heures d’entraînement, de manger au revoir et merci ! L’habitude s’installe dans le groupe rendant le geste machinal, ou du moins conditionné par un programme tracé à la lettre, faisant que toutes les attentions sont focalisées sur le match de quart de finale de vendredi face à l’Afrique du Sud, laissant peu de place à la relâche.
Ni rechta au poulet ni bougies…
L’habitude aura donc pris le dessus sur la tradition en cette soirée du 14 février. Ainsi, après l’entraînement du jour, les joueurs ont regagné l’hôtel pour se doucher et descendre quelques instants après pour dîner.
Au menu, un plat diététique que leur a concocté comme chaque jour Noureddine, le cuisinier de l’équipe. De la purée et du poulet dans les assiettes, agrémenté par d’autres petits plats variés que les joueurs ont dégusté avec modération. Le reste de la soirée fut ordinaire. Brin de causette dans l’un des halls de l’hôtel pour certains, télé pour d’autres, le temps que sonne l’heure du couvre-feu où tout le monde a rejoint sa chambre. Libre après à tout un chacun de dormir ou de prolonger la soirée en surfant sur le net. Voilà grosso modo à quoi a ressemblé cette soirée d’Al Mawlid annabawi. Un peu à l’image de la wilaya de Khartoum où l’on n’entend pas péter de partout comme à Alger où le son des pétards rompt le silence de la nuit. Pas de pétards, ni de bougie, encore moins de la rechta au poulet. Rien de tout ça. Une soirée banale, en effet.