Le coach Abdelhak Benchikha est persuadé que son équipe, composée dans sa majorité de jeunes prometteurs, est capable de monter haut, pourvu que ces talents évoluent dans un contexte favorable.
La mission des joueurs présents à cette 2ème édition du CHAN était quasiment identique. C’est donc une tâche dont les Fennecs devaient s’acquitter convenablement pour rebondir et… chasser un doute devenu envahissant et qui a même considérablement gêné la marche de l’équipe du fait surtout du parcours très difficile et d’un environnement lourd à supporter et le plus souvent ennuyeux.
A l’occasion de cette reprise après une journée de repos, tous les joueurs algériens ont pris part à la séance de lundi dernier, qui a été quelque peu perturbée par un léger retard par rapport à la programmation, dû à un problème de coordination entre la direction du stade et le comité d’organisation de la compétition avant qu’un accord ne soit trouvé entre les différentes parties.
Le groupe au complet a effectué quelques tours de piste. Sous la conduite de l’entraîneur Abdelhak Benchikha, le groupe scindé en deux a disputé un match d’application durant plus d’une demi-heure. La séance, à laquelle a pris part le milieu de terrain Fahem Bouaza grippé, s’est déroulée dans une ambiance bon enfant. L’entraîneur algérien n’a d’ailleurs pas manqué de le souligner après l’entraînement. «Mes jeunes joueurs n’ont pas eu les conditions idoines pour exprimer leur meilleur football. La forte pression et l’ambiance environnante ne les ont pas aidés à s’épanouir. Et ce sont surtout les difficultés rencontrées au cours de quelques matchs qui ont fait naître cette atmosphère peu propice à la progression.»
Le coach des Verts n’a aucun doute sur les capacités de ses joueurs et affirme que son équipe «est capable de faire mieux et [que] le match livré face au Soudan est une bonne illustration des capacités du groupe.
Nous avons su gérer une rencontre que nous savions difficile pour les raisons que l’on sait. Je pense aussi que la jeunesse de nos joueurs, si soutien il y aura, est un atout dont peut se prévaloir notre pays», dit-il.Plus pertinent que d’habitude, Benchikha évoque des exemples de grandes équipes du continent qui ont connu le même sort mais qui ont pu rebondir rapidement, car le contexte est différent.
L’équipe algérienne composée de jeunes joueurs qui progressent au fil des matchs a posé beaucoup de problèmes à ses adversaires car elle est bien disposée sur le terrain. En dépit des absences de Laïfaoui et de Meftah notamment, absences dont on a craint les retombées éventuelles, l’équipe algérienne a retrouvé une grande partie de son football, alliant le beau jeu à l’efficacité, mais n’a pu cette fois-ci se débarrasser de l’indigence offensive.
Une autre séance d’entraînement était au programme des Fennecs hier au stade de Khartoum à 15h. D’autre part, le sélectionneur national qui a supervisé le onze sud-africain n’a pas tari d’éloges sur cette équipe qui a dominé le groupe B. «C’est une équipe qui joue bien au ballon avec notamment deux bons joueurs en attaque et un milieu qui travaille beaucoup. Il faudra être vigilants», a-t-il affirmé.