Comme rapporté dans nos colonnes hier, le sélectionneur national n’a pu assurer la séance d’entraînement de dimanche soir de l’équipe nationale A’, actuellement en regroupement, car ressentant de fortes douleurs au ventre, il a été hospitalisé en urgence.
Après plusieurs examens établis, le diagnostic fut sans appel : une crise d’appendicite, et Abdelhak Benchikha s’est donc fait opérer à la clinique Chahrazed de Chéraga en début de soirée d’avant-hier. La nouvelle de son hospitalisation et de son opération a, bien évidemment, fait le tour des rédactions des journaux qui ont repris tous la nouvelle en souhaitant un prompt rétablissement à l’entraîneur des Verts.
Ainsi, hier dans la matinée, et comme on pouvait s’y attendre, une grande foule était présente à la clinique où se trouve l’entraîneur des Verts. On pouvait voir des gens de sa famille, beaucoup de ses amis et bien sûr des journalistes qui sont venus prendre des nouvelles et rendre visite à Benchikha. Il faut dire qu’au niveau de la réception de la clinique, on ne s’attendait pas à voir tout ce monde pour une seule et même personne. Du coup, le couloir du quatrième étage, où se trouvait la chambre du sélectionneur national, était bondé de monde alors que Benchikha était encore très fatigué et avait beaucoup de mal à parler et à recevoir tous ces gens venus lui rendre visite.
A cause de la grande foule, les médecins interdisent toute visite au coach
Ainsi et face à cette situation complètement inattendue, les médecins du coach des Verts et les responsables de la clinique ont donné instruction et ordre de ne laisser plus personne monter, y compris les gens de sa famille, et cela quelle qu’en soit la raison, du fait que Benchikha avait encore besoin de repos et surtout de calme afin de se remettre de son opération de la veille.
Voulant respecter le souhait et les consignes des médecins, nous avons donc jugé utile qu’il était préférable de revenir aux heures de visite afin de prendre des nouvelles de Benchikha, le saluer et lui transmettre les salutations de tout le collectif de notre journal et lui souhaiter un prompt rétablissement.
Pour avoir plus de calme, on lui a même changé de chambre dans la matinée
Arrivée aux environs de 13h40, puisque la visite commence à 13h, nous avons traversé le hall de la réception, pris l’ascenseur jusqu’au quatrième étage où se trouvait Benchikha, puisqu’il occupait la chambre 405. Arrivée devant la porte de la chambre, grande fut notre surprise en voyant une infirmière mettre de l’ordre dans cette chambre qui était vide, puisque personne ne s’y trouvait. Nous lui avons alors demandé si le malade qui était là était sorti.
Avec des yeux ébahis, elle nous interrogea : «Vous cherchez qui exactement ?» On répond M. Benchikha, bien sûr. Et c’est sur un ton très surpris qu’elle nous dira : «Comment se fait-il qu’on vous a laissés monter. On a donné instruction de ne laisser personne monter, y compris les gens de sa famille. Ce matin, il y avait un monde fou qui était venu le voir et c’était franchement ingérable avec le bruit et tout ce qui s’ensuit. C’est pour cette raison qu’ils ont interdit à tout le monde de venir le voir. Donc, c’est vraiment étonnant de vous voir ici devant son ancienne chambre», nous dira l’infirmière à qui nous avons malgré tout demandé dans quelle chambre se trouvait Benchikha. Cette dernière nous dira qu’on l’avait transféré dans une autre chambre, un étage au-dessus afin qu’il soit dans le calme le plus total.
On est donc montés un étage plus haut et c’est là que nous apercevons l’entraîneur des Verts, à travers la vitre de la porte de sa chambre, endormi, sa femme juste à ses côtés.
Mme Benchikha : «Merci pour votre visite, ça me touche beaucoup»
Afin de ne pas le déranger dans son sommeil et son repos, sachant pertinemment qu’il avait besoin de récupérer, nous avons donc fait signe à son épouse à travers la vitre de sortir de la chambre afin que nous puissions prendre de ses nouvelles. Nous nous sommes donc présentés en tant que représentants de tout le collectif du journal Compétition, et là aussi grande fut sa surprise : «Enchantée de vous connaître, mais je me demande bien comment ils vous ont laissés monter jusqu’ici, car ils ont donné ordre de ne laisser monter personne», nous a demandé Mme Benchikha, et c’est là que nous avons répondu en lui précisant que nous sommes passés pour deux minutes afin juste d’avoir des nouvelles du coach sans pour autant le déranger ou lui parler et que nous voulions juste lui transmettre nos amitiés et lui souhaiter un prompt rétablissement. Très touchée, Mme Benchikha n’a cessé de nous remercier : «Franchement, il ne fallait pas vous déranger, c’est vraiment gentil de votre part. Comme vous pouvez le voir, il dort, car il est encore fatigué, mais je lui transmettrai le message dès qu’il se réveillera. Ça me fait vraiment plaisir et ça me touche beaucoup et, une fois de plus, je vous remercie de vous être déplacé.»
Ainsi et après une brève discussion où on a parlé de tout et de rien, nous avons salué Mme Benchikha en souhaitant une fois de plus un prompt rétablissement au coach des Verts et qu’il sera incha Allah bientôt sur pied.
Aït Djoudi : «On espère le revoir bientôt»
«C’est vrai qu’il a manqué durant cette partie et on lui souhaite un prompt rétablissement. On espère le revoir très vite et en très bonne santé, pour qu’il puisse continuer sa mission dans les meilleures conditions», dira Aït Djoudi.