Benchikha gonfle ses joueurs «Les Algériens sont prêts à tout pour vous»

Benchikha gonfle ses joueurs «Les Algériens sont prêts à tout pour vous»
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Le sélectionneur national Abdelhak Benchikha s’est réuni avant-hier dans la soirée avec ses joueurs. L’heure était à la mobilisation et au travail psychologique.

Tous les joueurs, sans exception, étaient présents dans la salle. Benchikha, qui connaît l’importance de la psychologie dans ce genre de match, a parlé de l’importance de ce match, mais pas du point de vue sportif. Il ne leur a pas parlé de qualification, de calculs, de points ou de CAN. Il n’a pas non plus évoqué l’aspect tactique ou technique. Ce dont a parlé ABC, c’est de l’amour du pays, des supporters annabis et algériens à travers le monde qui attendent tous avec impatience ce match. «Ce match est très important pour toute l’Algérie.

Vous avez vu de vos propres yeux comment ils vous ont accueillis. Vous avez aussi vu combien ils vous aiment. Ces Algériens sont prêts à tout pour vous approcher ou vous voir. En contrepartie, ils ne réclament pas grand-chose. Ils veulent voir et constater que leur équipe nationale est soudée. Ils veulent en être sûrs que les joueurs qu’ils aiment tant se donnent à fond sur le terrain pour eux et pour l’Algérie. Soyez unis. Mettons la main dans la main, et Incha Allah on réussira à donner de la joie à ce peuple qui en a vraiment besoin», lança Benchikha devant une salle remplie de joueurs concentrés et attentifs à ses paroles. Ils n’avaient pas vraiment besoin que Benchikha les motive ou leur fasse comprendre qu’il fallait se donner à fond, mais c’était important de l’entendre de la bouche même du Général. Ce discours patriotique a ému tout le monde et a rappelé aux joueurs pourquoi ils sont là et ce que les Algériens et l’Algérie attendent d’eux. Avant la fin de la réunion, Benchikha dira une dernière chose pour clôturer cette réunion. «Pensez à ce que ce pays vous a donné, pensez à l’amour que vous donnent les Algériens et essayez de lui donner non pas la moitié, pas le quart, mais un petit «chwia» de ce qu’il vous a donné. Que Dieu soit avec nous», conclura Benchikha. A. B.