Benchikha évite d’évoquer le futur entraîneur étranger

Benchikha évite d’évoquer le futur entraîneur étranger

L’actuel entraîneur de l’équipe nationale de football, Abdelhak Benchikha, a évité d’évoquer le futur entraîneur étranger appelé à lui succéder en sélection.

Pour rappel, le ministère de la Jeunesse et des Sports avait instruit la FAF d’engager un technicien étranger de renom à partir du mois de janvier prochain. Le salaire de ce technicien sera pris en charge par les pouvoirs publics. En ce sens, la balle est actuellement dans le camp de la FAF, laquelle est appelée à prospecter un nouvel entraîneur. Benchikha a évité d’évoquer ce sujet, se contentant de dire « qu’il n’y a rien d’officiel ».

Il a cependant confirmé la venue d’un technicien étranger pour renforcer le staff technique, affirmant qu’il a déjà rencontré Damiano de la Roma. Devant le flou entretenu par la FAF concernant les informations relatives à la venue d’un entraîneur étranger, Benchikha a anticipé en s’accrochant à l’équipe nationale A’. Pour lui, cette équipe est son « poussin ». « Je l’ai créée et qualifiée.

Je vais l’accompagner au Championnat d’Afrique des nations (CHAN) », a-t-il insisté. Il a encore précisé qu’il perçoit un seul salaire, celui d’entraîneur de l’équipe A’. Une manière de confirmer qu’il est en train d’assurer l’intérim en équipe A.

D’ailleurs, durant le match amical Algérie-Tunisie du 9 février, Benchikha a confirmé qu’il sera au Soudan avec l’équipe A’ qui y disputera la phase finale du Championnat d’Afrique des nations (CHAN, du 4-24 février).

Il a indiqué qu’il tentera de se déplacer à Alger au cas où il trouverait du temps afin de coacher le match Algérie-Tunise, ce qui relève de l’impossible quand on sait que l’équipe A’ sera en pleine compétition. Aussi, l’absence d’une desserte aérienne directe entre Alger et Khartoum ne permettra pas à Benchikha de faire des allers et retours entre l’Algérie et le Soudan.

Au MJS, on a fait savoir que « rien ne devrait empêcher la FAF de recruter un nouvel entraîneur étranger dans la mesure où le salaire de ce dernier sera pris en charge par les pouvoirs publics ».

Ainsi, on estime que tout retard dans le recrutement d’un coach attitré pour l’équipe A se retournera contre la FAF, celle-ci ne pouvant plus invoquer les problèmes de moyens ou de salaire du futur entraîneur. Au MJS, on considère qu’il serait « catastrophique » que l’Algérie rate ses prochaines échéances du fait de son statut de mondialiste.

Pour ce qui est des informations confuses sur le recrutement d’un entraîneur pour l’équipe nationale d’une part et d’un consultant technique étranger devant intégrer le staff technique d’autre part, au MJS on considère que cette « cacophonie » est entretenue par ceux qui sont appelés « el bouq » (amplificateur de son). Pour la tutelle, « plus rien n’empêche désormais la FAF d’engager un coach de renom ».

Kamel Mohamed