Benchikha et Chaïb sont les seuls à quitter l’EN,80% de l’ancien staff maintenu !

Benchikha et Chaïb sont les seuls à quitter l’EN,80% de l’ancien staff maintenu !
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Kaoua et Belhadji ont été maintenus dans le staff technique de l’équipe nationale, tout comme Brixi, le staff médical, les kinés et les masseurs.

Finalement, il n’y aura que Benchikha Abdelhak et son adjoint Chaïb Mohamed qui quitteront l’équipe nationale, les autres, sans exception, garderont tous leurs places et travailleront avec Vahid Halilhozidc, ainsi que les deux techniciens qu’il ramènera avec lui et le technicien local que la FAF désignera.

Partout dans le monde, quand un coach échoue dans sa mission et se fait virer ou pousser à la démission, c’est toute l’équipe qui l’accompagnait dans son travail qui assumera les conséquences. Dans certains cas, quand l’entraîneur en chef démissionne de son propre gré, comme ce fut le cas avec Klinsmann, la Fédération choisit de le remplacer par son adjoint pour la continuité et la stabilité. En Algérie, ça ne marche pas comme ça. Saâdane était parti, Belhadji, Bischotti et le staff médical avaient été maintenu. Cette fois encore, Benchikha a été viré et 80% de son staff restera en place.

Kaoua et son amitié avec Raouraoua et Vahid

On était convaincus dès le début que Kaoua allait être associé au nouveau staff de l’équipe nationale. De par son amitié avec le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, qui l’a personnellement fait venir d’Arabie Saoudite pour l’aider dans sa mission et aussi son amitié avec le nouveau sélectionneur des Verts, Vahid Halilhozidc, avec lequel il a travaillé à l’Ittihad de Djeddah, il faut dire aussi que sa compétence et ses connaissances dans le domaine ont pesé dans la balance pour le maintenir dans le poste d’entraîneur des gardiens de but.

«Ce n’est pas Benchikha qui l’a ramené. C’est normal qu’il ne démissionne pas après le départ de ce dernier. Kaoua a été appelé par Raouraoua en personne. Il devait rallier le staff de Saâdane avant le match aller face à l’Egypte en 2009, mais le Cheikh ne voulait pas de lui. Raouraoua s’est retrouvé dans une situation embarrassante, il a donc décidé de le mettre avec Benchikha en A’ en attendant que les choses changent. Une fois Saâdane est parti, il a occupé le poste qu’il devait occuper il y a deux ans, comme Raouraoua lui avait promis», nous dira une source à la FAF. On raconte que c’est même lui qui a convaincu le président d’opter pour Vahid, un entraîneur qu’il a déjà côtoyé en Arabie Saoudite.

Belhadji, Brixi et les autres…

On a été surpris d’apprendre par le biais du communiqué de la FAF le maintien de tous les membres qui composent les staffs technique, médical et logistique de l’équipe nationale. En effet, Hassan Belhadji, deuxième entraîneur des gardiens de but, sera dans le nouveau staff. Il travaillera sous les ordres de Kaoua. Il est dans le staff technique de l’équipe nationale depuis des années. Les entraîneurs défilent, mais lui est toujours là et continuera à l’être. Brixi, lui aussi, sera dans le nouveau staff. Son travail sera toujours la vidéo.

Il préparera des séquences de jeu de l’adversaire pour le staff technique qu’il étudiera avec les joueurs. Enfin, le staff médical sera chapeauté par Yekdah et Boughelali. L’ensemble des kinés et masseurs qui ont travaillé avec Saâdane puis avec Benchikha seront eux aussi maintenus. On ne sait pas si la FAF a jugé utile de ne pas les remplacer ou si ces personnes sont protégées, comme certains proches de la FAF le prétendent, mais ce qu’on sait par contre, c’est que les noms cités en haut devaient démissionner ou être remerciés après la débâcle de Marrakech. Mais pour une raison ou une autre, on leur a offert la chance de poursuivre leur aventure avec les Verts.

Mohammedi et Bischotti en suspens

Benchikha et Chaïb ont démissionné, Belhadji, Brixi, Kaoua, les staffs médical et logistique ont été maintenus, seuls les deux préparateurs physiques de l’équipe nationale, en l’occurrence le Franco-Algérien Boudjemaâ Mohammedi et l’Italien Bischotti ne connaissent pas leur avenir avec les Verts. Pour ce dernier, en sa qualité de pigiste peut-être, il sera appelé à chaque fois qu’on aura besoin de lui.

Boudjemaâ, lui, a un contrat qui le lie à la FAF jusqu’en 2012, comme Benchikha et Kaoua. Dans tous les communiqués de la FAF, jamais son nom n’a été évoqué. Les informations en notre possession disent que Boudjemaâ n’a pas démissionné de son poste. De ce fait, on peut dire que la FAF n’a pas encore tranché sur le cas des deux préparateurs physiques. Des sources proches du dossier affirment que Vahid pourrait ramener avec lui Cyril Moine, un préparateur physique français, qui a déjà travaillé avec le Bosniaque ou encore Alexandre Dellal qui a travaillé cinq ans avec lui dont deux en sélection ivoirienne. Si cette information se confirme, on s’autorisera à dire que la FAF sera dans l’obligation de se séparer de l’un de ses deux préparateurs physiques.

A. B.