Le nouveau patron des Verts a communiqué hier le programme des entraînements de l’EN, allant du premier jusqu’au dernier jour précédant la rencontre à Bangui.
> Hier, une séance à 16h.
> Aujourd’hui, deux séances tactiques.
> Mercredi, deux séances.
> Jeudi, une séance consacrée à la stratégie et aux balles arrêtées.
> Vendredi, une séance de régénération + départ vers la Centrafrique.
> Samedi en Centrafrique, une séance sur le terrain principal du stade de Bangui.
«Les blessures ? Une aubaine pour le reste du groupe»
Pour Benchikha, l’absence de plusieurs éléments de ce match est à prendre du côté positif dans la mesure où cela va donner une opportunité au reste du groupe pour jouer et du coup s’illustrer. «Les blessés vont donner une chance aux autres éléments, j’ai la chance de disposer dans chaque poste de deux joueurs, je n’ai pas de préférence, les plus en forme joueront», a-t-il affirmé.
«Les Centrafricains sont très forts !»
Afin d’avoir une idée précise sur chacun des joueurs centrafricains, le coach de l’EN a préféré décortiquer leur jeu à travers leur rencontre jouée au Maroc face aux Lions d’Atlas. Un match référence, d’après Benchikha, qui lui servira de bien lire le jeu de cette redoutable équipe.
«J’ai analysé le jeu des Centrafricains, j’ai pris en compte la rencontre face au Maroc qui est leur match référence, et j’ai trouvé ces Centrafricains très forts. De mon côté, je commencerai à mettre en place ma stratégie pour les contrer aujourd’hui et demain (Ndlr, hier et aujourd’hui). Si mes joueurs s’y adaptent, tant mieux, sinon on va changer.»
«Ce match n’est pas décisif»
Malgré les deux points perdus par l’EN lors de la première journée face à la Tanzanie sous la houlette de Rabah Saâdane, Benchikha croit dur comme fer à la qualif’. Il pense même qu’il a encore le droit à l’erreur en déclarant ceci : «Cette partie est importante, mais elle n’est guère décisive», ce qui veut dire que si l’EN, par malheur, ne gagnerait pas, elle pourrait rebondir ultérieurement. Ça pourrait être possible, mais seulement dans le cas d’une contreperformance de nos rivaux marocains.
«La chance, je ne la donne pas, il faut la gagner»
Répondant à une question relative à la probable chance qu’il pourrait donner à Abdoun, étant donné que Ziani et Chadli seront absents, Benchikha a répliqué : «Moi, je ne donne pas la chance, c’est au joueur de la gagner». Ce qui veut tout simplement dire que cette semaine de stage précédant la rencontre en Centrafrique sera décisive, seuls ceux qui taperont dans l’œil du coach joueront la partie.