Benbouzid donne le coup d’envoi du Bac à Ghardaia : 98 % des enfants sont scolarisés

Benbouzid donne le coup d’envoi du Bac à Ghardaia : 98 % des enfants sont scolarisés
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S’exprimant hier à partir de Ghardaïa où il a donné, au lycée Mohamed Lakhdar Filali, le coup d’envoi officiel des épreuves du baccalauréat de cette année, le ministre de l’Education nationale soutient que le niveau scolaire en Algérie s’est « sensiblement » amélioré ces dernières années et va plus loin en affirmant que la génération actuelle est plus « douée », ce qui entend que le QI des élèves d’aujourd’hui est supérieur à celui de leurs prédécesseurs.

Boubekeur Benbouzid estime à cet effet que l’augmentation du taux de réussite du Bac, qui est passé de 20% à 60%, observée au fil des sessions, constitue une preuve supplémentaire de la « bonne » qualité de l’enseignement dispensé dans notre pays et souhaite que cette constance durera longtemps. « Le taux de réussite de cette année sera-t-il supérieur à celui de 2009 ? Franchement, je ne peux m’aventurer sur cette question, mais l’important à mes yeux est de mettre à la disposition de nos élèves tous les moyens nécessaires à leur épanouissement », assène-t-il entre deux haltes qui l’ont mené à El Atteuf et à Metlili. Mettant à profit cette sortie, Boubekeur Benbouzid ne manquera de rappeler les « innombrables » efforts consentis par l’Etat à travers la réalisation des établissements scolaires, la scolarité des enfants dans les coins les plus reculés ou encore la formation des éducateurs. En un mot, consacrer l’égalité des chances à l’enseignement à tous les enfants de l’Algérie, notamment ceux du Sud du pays. « Cette égalité n’est pas un vain mot », assure-t-il, révélant qu’aujourd’hui, l’on est à un taux de scolarité de 98%. « En outre, chaque enfant qui atteint l’âge de 6 ans doit obligatoirement fréquenter l’école », ajoutera-t-il avec un brin de fierté, même s’il concède au passage que des insuffisances persistent ici et là. « Par exemple, nous sommes conscients qu’il y a encore un déficit des enseignants dans certaines matières, particulièrement au Sud du pays, telles les mathématiques, la langue française et la philosophie, ce qui nous a poussés à solliciter le département de l’enseignement supérieur pour essayer de trouver la meilleure formule d’une formation rapide d’enseignants de qualité », affirme le ministre de l’Education qui croit dur comme fer que le secteur de l’éducation est considéré comme étant le plus grand acquis réalisé par l’Algérie depuis 1962. « On a gagné l’indépendance mais aussi le pari de l’éducation », conclut Boubekeur Benbouzid.

S. A. M.

Décrocher le Bac ou l’espoir d’une grâce pour le prisonnier

Pour les prisonniers qui ont la chance de passer le baccalauréat de l’enseignement secondaire, décrocher ce sésame a toujours été synonyme d’espoir pour une éventuelle remise de peine ou, mieux, d’une grâce présidentielle qui donnerait un sens à leur initiative arrachée de derrière les barreaux.

C’est sans doute ce qui a motivé les quelque 2.000 détenus des établissements pénitentiaires qui se présentent hier aux épreuves de cet examen pendant quatre longues journées.

Le Bac, un moyen légal de bénéficier d’avantages

Décrocher son Bac pour un détenu, est effectivement un moyen légal pour bénéficier d’une grâce présidentielle, d’une réduction de peine, mais aussi d’une liberté conditionnelle ou d’une permission pour passer quelques jours parmi les siens, a souligné M Ali Benaïssa, sous-directeur de la formation des détenus à la direction générale de l’administration pénitentiaire. Il a relevé que l’administration pénitentiaire avait mis à la disposition des détenus « tous les moyens et conditions » pour les encourager et les aider à poursuivre les cours et se préparer aux examens de fin de l’année.

L’administration pénitentiaire est assistée dans cette tâche par le ministère de l’Education nationale et l’Office national de l’enseignement à distance.

M. Benaïssa a relevé que le nombre de candidats aux examens scolaires augmentait d’année en année, soulignant que les cadres et agents des établissements pénitenciers avaient « assimilé » la politique d’humanisation des conditions de détention.

Réussir au Bac est une chance pour le détenu de bénéficier d’un des avantages prévus par la loi et de la grâce présidentielle qui, depuis 2005, devient un « élément moteur » dont ont bénéficié « une population importante » a confirmé le directeur général de l’administration pénitentiaire à l’APS, M. Mokhtar Felioune. Le code de l’organisation pénitentiaire et de la réinsertion sociale des détenus, qui date de 2005, prévoit soit une réduction de peine, soit une liberté conditionnée, soit encore une semi-liberté ou des permissions mais sous certaines conditions. La grâce présidentielle est également soumise à des conditions que le Chef de l’Etat précise lui-même chaque année lorsqu’il l’annonce à l’occasion de la fête de l’indépendance, depuis 2006.

32 centres d’examens (établissements pénitentiaires) ont été accrédités cette année par l’Office national des examens et concours. Les examens des détenus des établissements pénitentiaires se déroulent sous la supervision et encadrement du ministère de l’Education nationale.

Parmi les quelque 2.000 candidats au Bac, seulement 39 sont des femmes. Le pays compte 135 prisons pour une population carcérale d’environ 50.000 détenus.

Alger

Un médecin et la protection civile dans chaque centre d’examen

Une ambiance sereine a caractérisé la première journée des épreuves du baccalauréat session 2011 qui ont démarré hier matin sur l’ensemble du territoire national. En tout, 496.665 candidats, toutes filières confondues, se sont mesurés hier aux épreuves de langue arabe et d’anglais avec deux sujets au choix chacune. A, Alger-centre le coup d’envoi des épreuves a été donné, par M. Mesbah directeur de l’éducation d’Alger Centre, en présence du président d’APC de Ben Aknoun au centre d’examen Mahmoud Mantouri de Ben Aknoun, qui regroupe 13 divisions à raison de 20 candidats par classe.

Avant d’entrer en salle d’examen, Mourad, élève en terminale gestion, a fumé une cigarette pour calmer le «stress» qui l’envahissait. Pour les autres ce n’était pas la grande joie mais ce n’était pas, non plus, l’angoisse et l’anxiété. Juste un peu de trac, tout à fait normal pour le premier jour d’un examen national de cette envergure. L’ambiance est partout la même sur tout le territoire national. Mobilisation, appréhension… et optimisme. Les postulants ont estimé, dans leur majorité, que les épreuves de cette première journée ont été relativement abordables. L’aspect abordable des premiers sujets est, selon les élèves rencontrés, de bon augure pour la suite des épreuves qui prendront fin le 15 juin.

Sur les lieux le directeur d’éducation n’a pas manqué d’encourager les postulants tout en insistant sur la préparation psychologique des candidats. «Les conseillers d’orientation étaient près des élèves pendant toute l’année. Ils faisaient l’accompagnement psychologique de chaque élève, du début de l’année scolaire jusqu’au jour de l’examen. Ils leur apprenaient à réviser les cours sans stress, sans appréhension et à travailler en se détendant», a-t-il notamment déclaré.

Il faut noter qu’au niveau de chaque centre d’examen, l’académie d’Alger Centre a prévue en plus du dispositif de sécurité, des enseignants surveillant et des observateurs dont le nombre a été renforcé, un médecin, 2 infirmiers, et 2 agents de la protection civile.

Au total l’académie Alger Centre compte quelque 12.000 candidats dont 1.701 libres encadrés par 4.600 enseignants surveillants au niveau des 25 centres d’examen. On relève en outre 218 postulants issus des écoles privées et 2.016 relevant de l’enseignement à distance.

Refusant de donner un quelconque pronostic pour l’examen, M . Mesbah “espère que le taux de réussite sera plus élevé que celui de l’année précédente”.

Il faut noter que la cuvée 2010 de ces épreuves, était historique pour cette direction. Classé lors de la dernière session, 3e après Tizi-Ouzou et Tipasa, cette direction comptait un taux de réussite de 75,54%. Avec 350 lauréats qui ont obtenu une moyenne générale supérieure à 16/20, Alger-Centre a été classée première en matière de nombre de mention “ excellent.” Elle comptait une dizaine de lauréats ayant obtenu une moyenne supérieur à 18/20. De la 38è place en 2006, Alger-Centre gagne 20 points en 2007 dans le classement des wilayas pour occuper la 18e place à l’échelle nationale. En 2008, elle gagne encore 9 autres points pour avancer en 9è place puis en 6è place en 2009 afin de se retrouver en 3è place en 2010, avec des performances exceptionnelles et une augmentation importante du nombre de mentions.

Sarah SOFI

Relizane

C’est parti !

8.857 candidats toutes séries confondues affronteront les différentes épreuves et seront dans 25 centres d’examens répartis à travers la wilaya — où ont été mobilisé 1.622 surveillants, tous corps confondus, avec un centre de correction qui aura lieu au lycée Adda Benaouda — et cela après de longues années d’effort afin de décrocher le fameux sésame. Les mêmes mesures seront reconduites, à savoir la proposition de deux sujets au choix ainsi qu’une demi-heure supplémentaire accordée en sus du temps réglementaire réservé à chaque épreuve.

Ainsi le coup d’envoi a été donné par le wali au lycée de Chémirik en présence des cadres de l’éducation, des responsables civiles et militaires de la wilaya ainsi que du président de l’association des parents d’élèves.

Outre les dispositifs de surveillance et d’observation habituels du déroulement de l’examen, un nouvel apport des observateurs, chargés de suivre les épreuves à l’intérieur des classes, est mis en place au cours de cette session de juin 2011. Autre nouveauté aussi, les résultats du Bac seront affichés dans les établissements scolaires, le 10 juillet, et les candidats ne pourront plus en prendre connaissance via les SMS. Après avoir subi les premières épreuves de la matinée, certains candidats affichaient une certaine joie, avançant que les épreuves étaient à leur portée et que les sujets étaient conformes aux programme étudié durant l’année scolaire. Ils espèrent que ce sera de même pour les autres épreuves.

Rappelons que les mêmes mesures prises lors de l’examen du BEM ont été reconduites, à savoir, les centres d’examens ont été raccordés, à la direction de l’éducation, à l’aide d’un réseau téléphonique pour parer à tout imprévu, afin de prendre en charge tout problème pouvant survenir, lors du déroulement de ces examens. Ainsi, des véhicules seront mobilisés pour transporter les sujets d’examens, puis les feuilles de composition vers les centres de correction. La direction de l’éducation de la wilaya de Relizane a prévu des mesures, pour la prise en charge médicale et psychologique des candidats. Chaque centre sera doté d’une équipe médicale. Par ailleurs, des mesures de sécurité, pour assurer le bon déroulement des examens, ont été prises.

M. Berraho

Annaba

A l’épreuve… du stress

Au premier jour des épreuves, et passée celle… du stress c’est un climat de sérénité qui règne dans tous les centres d’examen de la wilaya de Annaba. Pour les candidats des deux sexes confondus et particulièrement ceux qui affrontent ce fameux examen, passage à l’université, l’heure est à la détente après les premières appréhensions de la matinée qui semblent déjà évaporées au contact des premiers sujets. D’ailleurs, tout le monde s’accorde à dire que l’organisation n’est entachée d’aucune faille et les sujets abordables sont pour beaucoup dans la détente de l’atmosphère. Les candidats ne semblent pas soumis à la tension, d’autant plus que le climat a été très clément comparativement aux années de canicule. Du côté de l’administration, tout a été mis en œuvre pour assurer aux candidats les meilleures conditions de travail et toutes les conditions que requiert un bon déroulement de l’examen. Durant cette session 2011, ils sont 10.353 candidats dont 2.985 libres. Annaba compte 39 centres d’examen auxquels s’ajoutent les centres destinés aux détenus des deux institutions de rééducation pour cette session, ils sont au nombre de 130 candidats.

Il faut souligner que le nombre de filles (4.689) est plus important que celui des garçons (2.672). Cette année, les épreuves se singularisent par la présence de quelque 585 observateurs. Aux abords des différents centres d’examen, les commentaires vont bon train et les avis diffèrent d’un candidat à l’autre. Pour certains l’optimisme est de mise. Les sujets, nous disent-ils sont d’une manière générale, accessibles. «Les sujets sont à la portée d’un élève qui a travaillé régulièrement son année scolaire, c’est là un avis partagé par beaucoup de candidats.

S. L

Bordj Bou Arreridj

De bonnes conditions

10.981 candidats dont 2.898 libres avaient rendez-vous hier, avec les épreuves du baccalauréat dans la wilaya de Bordj Bou Arréridj, cet examen a débuté par les lettres arabes dans les 37 centres d’examen situés dans la majorité des communes de la wilaya. Au niveau de ces centres toutes les conditions humaines et matérielles étaient réunies pour un bon déroulement de la compétition avec 2.586 encadreurs dont 37 chefs de centres et autant d’adjoints, 83 observateurs et 1.937 surveillants. Les moyens pédagogiques étaient disponibles tout comme le transport et la restauration. La prise en charge médicale et psychologique des candidats a été également assurée sur les lieux même des épreuves. Le wali de Bordj Bou Arréridj, M. Mechri Azzedine qui a présidé la cérémonie d’ouverture des plis au centre d’examen Abdelhamid Akhrouf a tenu à inspecter lui-même la cuisine et la cantine de l’établissement. Il a insisté sur le respect des règles d’hygiène.

F. D.

Sétif

Dans le calme et la sérénité

C’est dans un climat de calme et de sérénité, qu’ont débuté hier à travers la wilaya de Sétif, les épreuves du baccalauréat, marquées de surcroît par un ambiance bon enfant qui prévalait à travers les nombreux centres d’examen. Autant pour les nombreux candidats scolarisés parmi lesquels figurent de nombreuses filles dans les rangs des candidats libres, les premières épreuves sur lesquelles ont dû plancher ces élèves hier, se sont en effet traduit par un sentiment de décompression tel que l’heure était en fin de journée à un sourire qui fixait autant tous ces candidats que leurs familles. Accompagné des autorités civiles et militaires de la wilaya, des responsables du secteur de l’éducation et des représentants de la Fédération des parents d’élèves, le wali, M. Abdelkader Zoukh, s’est rendu dans la matinée dans la daïra de Ain Arnat où il a procédé à l’ouverture de l’enveloppe contenant le premier sujet.

F. Z.

MASCARA

6435 candidats dont 29 détenus et 38 élèves du Sahara occidental

Ils étaient 6435 candidats postulant à l’examen du baccalauréat 2011 dont 29 détenus et 38 candidats de la RASD dans 23 centres d’examen répartis à travers les différentes daïras et communes de la wilaya de Mascara encadrés par 23 chefs de centres, 29 adjoints et plus de 299 observateurs venus des quatre coins du pays pour une mission de contrôle et de supervision du déroulement de cet examen qui s’étale sur cinq jours, cette période a vu la mobilisation de plus de 1.145 PES chargés de la surveillance des épreuves du Bac et la présence de spécialistes en matière d’accompagnement psychologique ainsi que des médecins et un nombre important de personnel paramédical pendant toute la durée du déroulement de cet examen qui est considéré par grand nombre de candidats que nous avons rencontrés ce matin aussi bien qu’au chef-lieu de la wilaya que les localités limitrophes, en particulier au lycée Mekkioui Mamoun ou au lycée Ferhaoui hadj Abdelkader de Tighennif ou encore le lycée du 1er Novembre 1954 d’El Bordj, tous s »accordent à dire que toutes les conditions ont été réunies pour travailler dans le sérénité et l’organisation, soit un grand espoir de décrocher le fameux diplôme pour entrer de plain-pied à l’université

Le centre de la wilaya de Chlef a été choisi centre de ramassage des copies des candidats au Bac, le lycée Djamel Eddine El Afghani à Mascara, comme à l’accoutumée, le centre de correction.

Toutes les conditions humaines et matérielles ont été réunies par les responsables locaux pour la bonne marche de cet examen du Bac 2011 dont le coup d’envoi a été donné par le wali de Mascara, M. Ouled Salah Zitouni, en présence du DEW de Mascara et des autorités de la wilaya au lycée Djamel Eddine El Afghani de Mascara.

A. GHOMCHI

SIDI BEL-ABBES

6.947 candidats dont 57 détenus

Toutes les conditions semblaient être réunies pour un meilleur déroulement des épreuves du baccalauréat édition 2011 grâce à une grande mobilisation mise en œuvre par la wilaya. Même le climat était de la partie, une douce journée pour favoriser la concentration des 6.947 candidats.

Pour s’enquérir de la bonne marche de l’organisation, le wali a effectué une tournée à travers quelques centres d’examen parmi les 30 existants où il a pu percevoir les commodités offertes à tous les niveaux permettant aux candidats de se consacrer exclusivement à leur examen. Des sujets, du moins les premiers, sont jugés abordables par les uns et les autres.

Pas moins de 377 observateurs en plus de ceux de la direction de l’éducation et de la commission de wilaya des examens ont été requis pour superviser l’opération au moment où tout un dispositif fut mis en place pour la couverture sécuritaire et sanitaire des établissements. Officiers et agents de la gendarmerie et de la Sûreté, des éléments de la Protection civile, des médecins et paramédicaux, autant de corps se sont investis dans cette épreuve avec ce souci constant de soulager le candidat et de lui apporter une quelconque aide en cas de besoin. Aucune anomalie n’est à signaler lors de cette première journée.

A. B.

Tlemcen

11.440 candidats au rendez-vous

C’est une ambiance bon enfant teintée par un stresse évidant que s’est déroulée la première journée de l’examen du baccalauréat 2011 à Tlemcen. Ainsi tôt le matin la cité des Zianides a libéré ses artères pour les 11.440 candidats qui se sont dirigés vers les 33 centres d’examen ouverts pour la circonstance.

Le coup d’envoi de la première épreuve de la matinée a été donné par le wali de Tlemcen qui a procédé à l’ouverture du plis des sujets de l’épreuve de la langue arabe et ce au niveau du lycée docteur Ben Zerdjeb premier centre d’examen visité à cet effet.

Sur le plan pédagogique et selon les premières impressions des candidats les sujets de cette matinée figurent dans le programme enseigné durant l’année scolaire 2010-2011. Des sujets qui demeurent à la portée des candidats notamment l’épreuve de la langue arabe avec un texte du cheikh Bachir El Ibrahimi abordé avec facilité par les candidats. »C’est une épreuve qui ne présente aucune difficulté aussi bien sur le plan du lexique que de la morphosyntaxe indique une candidate qui donne bien l’impression d’avoir décroché le gros lot ».

Par ailleurs et en matière de dispositif de préparation de cet examen le directeur de l’éducation de la wilaya de Tlemcen n’a pas manqué de souligner que la wilaya a mobilisé tous les moyens humains et matériels pour permettre aux candidats de composer dans des conditions appropriées.

A noter, dans ce cadre que 296 candidats et 72 détenus se sont présentés cette matinée pour subir les épreuves du Bac 2011.

Sofiane Z.

TIZI OUZOU

24,7 % de candidats libres font défection contre 0,29% de candidats scolarisés

Le premier jour de l’examen du baccalauréat s’est déroulé dans une parfaite ambiance à Tizi-Ouzou où la direction locale a, comme d’habitude d’ailleurs, mis en place tous les moyens permettant aux candidats de passer l’examen dans de très bonnes conditions. En effet, selon des candidats eux-mêmes, les questions des épreuves de ce premier jour, toutes filières confondues, sont tirées des programmes enseignés durant l’année scolaire et elles sont à la portée de tous les candidats qui se sont préparés sérieusement pour cet examen qui ouvre les portes de l’université.

« Les épreuves de cette première journée sont à mon avis à la portée de tous les candidats ayant suivi normalement les cours durant l’année scolaire », nous dira une candidate, filière langue, qui passe son examen au niveau du Lycée Abane Ramdane, boulevard Stiti Ali. Même satisfaction concernant l’organisation des épreuves de cette première journée du Bac a été exprimée par plusieurs candidats à travers différents centres d’examen de la wilaya. Selon le chargé de communication de la direction de l’éducation de la wilaya de Tizi-Ouzou, M. Mohand Tachaabount, l’examen du Bac s’est déroulé dans de très bonnes conditions à travers tous les centres d’examen de la wilaya suffisamment encadrés par des milliers d’encadreurs et surveillants. Le taux d’absentéisme à cette première journée est, selon notre interlocuteur de l’ordre de 0,29% seulement sur un nombre total de candidats inscrits de 14.613 élèves. Ce taux est beaucoup plus élevé concernant les candidats libres au nombre de 3.040 candidats qui ont enregistré pas moins de 24,7% de défection pour des raisons d’indisponibilité pour certains et de non préparation pour d’autres.

Bel. Adrar

Des classes itinérantes pour les nomades

Des classes d’école itinérantes en Algérie ? Le projet semble avoir sérieusement pris forme et l’on s’attelle au niveau du département de Benbouzid à mettre les dernières retouches pour le concrétiser dans les plus brefs délais. Le ministre de l’Education nationale, qui ne fait pas mystère de cette initiative, avance même l’échéance de la prochaine rentrée scolaire pour une opération qui est destinée exclusivement aux populations nomades, qui sont en sempiternel mouvement et dont les enfants en pâtissent cruellement. La quête de l’eau et des conditions meilleures pour leur pâturage n’est en effet pas sans dégâts sur la scolarité des enfants, dont la majorité n’a jamais, ou peu, fréquenté l’école. D’où cette option de classes itinérantes avec des enseignants itinérants et même des cantines itinérantes.

Une ENS, à Laghouat, pour mettre fin au déficit des enseignants au Sud

Pour faire face au déficit criant en matière d’encadrement, le ministre de l’Education nationale confie qu’une école nationale supérieure verra le jour à Laghouat, dès la prochaine rentrée scolaire, et ce, pour former des enseignants qui seront affectés au Sud du pays. Boubekeur Benbouzid, qui intervenait en marge de la visite qu’il a effectuée hier à Ghardaïa où il a donné le coup d’envoi officiel des épreuves du baccalauréat, se dit conscient du manque de professeurs dans le Sud du pays, notamment dans les matières des mathématiques et la langue française. Il estime à ce sujet que cette ENS devrait être le pourvoyeur du Sud du pays en enseignants de tous bords et résoudre du coup ce problème qui n’a fait que durer.

S. A. M.