Le ministre du Commerce, M.Mustapha Benbada a affirmé hier, en visitant le pavillon central regroupant des entreprises algériennes, en marge de la 46ème édition de la Foire internationale d’Alger (FIA), que la production nationale «renaît de ses cendres».
Il a précisé que cette dynamique dans la production est en fait le résultat de l’ouverture économique et l’adoption du principe de la concurrence dans le déroulement des activités économiques. Ces facteurs étaient en faveur de la multiplication des opérateurs de l’industrie en Algérie, «contrairement à ce que pensent certains».
Si le ministre s’est dit satisfait de la relance de la production nationale, il a pourtant reconnu que les instruments de la normalisation de l’Etat sont à l’abandon. Il a affirmé que l’Algérie a mis sur pied de nombreuses structures de normalisation et de certifications mais ces structures manquent de moyens matériels et humains. Il faut rappeler, dans ce sens, que de nombreux opérateurs ont soulevé le problème de la lenteur des procédures de normalisation en Algérie. Il faut rappeler aussi, que 1100 entreprises nationales sont certifiées ISO 9001, un chiffre insuffisant si on le compare au marché arabe, qui obéit à plus de 8.000 normes. Le ministre a affirmé qu’un plan de mise à niveau du potentiel existant (un plan qui vise à doter les organismes nationaux de contrôle et de normalisation de moyens humains et matériels) est en préparation avec l’appui du ministère de l’Industrie et de la PME et de la promotion des investissements pour renforcer les instruments de normalisation. Et sur la fameuse règle des investissements 51/49, le ministre a affirmé que les pouvoirs publics n’ont pas l’intention de revenir sur cette règle. «L’Algérie est souveraine, elle a pris cette décision suite aux transferts colossaux d’argent vers l’étranger et pour impliquer davantage les entreprises nationales à placer leur argent dans des projets d’investissements», a-t-il conclu.