Depuis l’Indépendance, notre pays est en situation de soins palliatifs sur le plan institutionnel, je pense que le moment est venu d’en sortir pour doter l’Algérie d’une stabilité à toute épreuve. Les conditions d’une évolution pacifique vers une stabilité politique et institutionnelle en phase avec les normes de notre temps sont plus que jamais réunies. Je pense que Ali Benflis est en mesure de négocier ce tournant crucial.
L’alternance politique a été la clé du changement en 1999. Par la force de ce principe démocratique, l’Algérie s’est remise de ses blessures et recouvré la paix et la stabilité, retrouve de ses forces, elle a enrayé l’engrenage infernal de la dette extérieure et dispose aujourd’hui de ressources en surabondance.
Elle a traversé d’intenses moments de turbulences en y mettant le prix, renoué avec la prospérité et résiste à la tectonique de la déstabilisation des pays arabes. Il faut assurément être reconnaissant et rendre hommage aux acteurs majeurs pour cette entame de renaissance de notre pays.
En même temps, l’Algérie a besoin de faire un bond en avant. Elle a besoin d’être guidée avec vigueur à tout instant dans un environnement lourd de menaces. L’Algérie a besoin d’une nouvelle ambition, elle a besoin de prendre un nouveau cap ; il lui faut être propre. Il lui faut aussi retrouver du caractère au plan international. Une alternance politique permettra de créer les conditions d’une mutation de notre pays. Porté aux commandes du pays, Ali Benflis sera l’homme qu’il faut au moment où il faut.
Il est temps que le curseur soit pointé sur la touche “avenir” pour permettre à ces générations de marquer de leur empreinte le devenir de leur pays. Un autre mode de gouvernance s’impose, une gouvernance ancrée dans notre temps et dans nos valeurs propres.
Je pense que Ali Benflis est porteur d’espoirs à cet égard. Il a les atouts pour rassembler et relever ces défis. Les engagements qu’il prend pour opérer cette mutation appellent mon soutien à sa candidature à la magistrature suprême.