C’est ce qu’a déclaré le colonel Amar Benouda, dernier membre du groupe des 22, en ajoutant que c’est pour cela que Boumediene a ordonné son limogeage de l’ANP.
En outre, il a défié l’ancien ministre de la Défense, Khaled Nezzar, de produire un quelconque document attestant d’avoir donné sans autorisation de sa hiérarchie l’armement algérien à l’Egypte.
En effet, ceci vient en réponse à l’accusation grave proférée par Nezzar, l’accusant même d’incohérence dans ses déclarations au sujet de la question des armes, compte tenu de ce qui a été rapporté dans ses mémoires.
Et d’ajouter qu’il comprenait sa haine envers lui et le président Houari Boumediene, car ce dernier, avant sa mort, avait donné un ordre à Abdelkader Chabou, SG du ministère de la Défense, de le limoger des rangs de l’ANP, sur la base d’un rapport des services de sécurité algériens à Paris notifiant que Nezzar passait ses soirées avec Marcel Bigeard, de triste mémoire, dans sa maison en banlieue.
Mais Chabou lui a conseillé de se faire oublier et il n’est réapparu qu’aux obsèques de feu Boumediene.
Et d’ajouter que c’est Chabou qui l’a coopté, protégé et soutenu du temps de Chadli Bendjedid.
Mais au final Nezzar s’est retourné contre Chadli en le forçant à démissionner car d’après Benaouda, il est l’instigateur et l’exécutant du complot tramé contre le président Chadli Bendjedid qui a respecté la volonté du peuple et les résultats des élections législatives de 1991.