On parle un peu, beaucoup trop même, sur Youcef Benamara, le jeune attaquant du CAB depuis que Vahid Halilhodzic lui a miroité une éventuelle sélection. Le jeune joueur, qui a été supervisé à trois reprises, nous raconte ici toute son excitation à l’idée d’être convoqué pour le prochain stage.
Depuis quelques jours, votre nom revient avec insistance dans le décor de l’Equipe nationale, dites-nous franchement, attendez-vous une convocation en sélection ?
Et comment ! Je ne dormirai pas tant que je ne l’aie pas. C’est quand même un rêve pour tout jeune joueur de jouer en sélection et je ne vous cache pas que depuis quelques jours, je ne pense qu’à ça. C’est un rêve à concrétiser.
Au-delà de votre bon rendement depuis le début de la saison, comment se fait-il qu’on parle beaucoup de vous ?

Peut-être à cause de l’intérêt du sélectionneur. Je sais qu’on m’a déjà supervisé trois fois. Il y avait Kaoua face à la JSK, un autre contre le CSC et Belhadji face à la JSMB. Ceci m’a poussé à donner le meilleur de moi-même.
Etiez-vous au courant de la venue de Hassan Belhadji pour vous superviser ?
Oui. On m’en avait informé à chaque fois. Le président Nezzar me prévenait au préalable de leur venue, ce qui fait que je me tenais prêt à chaque fois. L’entraîneur des gardiens aussi m’en a parlé. Il m’a conseillé de profiter de cette occasion pour briller.
N’y a-t-il pas de risques que vous fassiez du complexe si vous veniez à être
sélectionné ?
Pas du tout. Je sais qu’il est très important d’avoir confiance en soi. Je sais que le doute m’empêche de m’exprimer pleinement. Ceci fait que j’essayerai de jouer comme j’ai l’habitude de le faire, sans aucun complexe. Mais, on n’en n’est pas encore là. Il faudra d’abord que je sois convoqué.
Vous n’êtes pas perturbé par tout ce qui se dit autour de vous ?
Si, un peu. Depuis qu’on a commencé à parler de moi dans la presse, je reçois des dizaines d’appels téléphoniques par jour. Cela m’a complètement perturbé à un moment. La preuve, face au NAHD, j’étais complètement à côté de mon sujet.