Le chef terroriste algérien Mokhtar Belmokhtar alias Khaled Abou Abass a “supervisé” le double attentant, qui a frappé hier le principal camp militaire d’Agadez et un site d’Areva à Arlit au Niger, a affirmé le porte-parole de son groupe, les signataires par le sang, cité par l’agence mauritanienne en ligne Alakhbar.
Selon la même source, “c’est Belmokhtar qui a supervisé lui-même les plans d’opération des attaques” qui ont “visé les forces d’élite françaises assurant la sécurité des installations de la firme nucléaire (Areva) et une base militaire nigérienne”, a déclaré le porte-parole El-Hassen Ould Khlil, alias “Jouleibib”.
Il affirme que “plus d’une dizaine de combattants ont participé à ces attaques”, menées conjointement selon lui avec le groupe jihadiste Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO).
Toujours selon le porte porte-parole du groupe armé de Belmokhtar, l’opération avait été baptisée au nom d’Abou Zeid, un des dirigeants d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), tué fin février dernier dans le massif des Ifoghas (Nord du Mali) par l’armée française.
Il est à rappeler qu’en avril dernier, le président tchadien Idriss Déby Itno, dont l’armée intervient au Mali avec l’armée française, avait affirmé en avril que Belmokhtar s’était “fait exploser” peu après la mort d’Abou Zeïd.
Par ailleurs, le groupe les signataires par le sang a menacé de lancer de nouvelles attaques au Niger après les attentats suicide de jeudi, dans un communiqué rendu public ce vendredi.
Nous allons lancer plus d’opérations au Niger, affirme le groupe, en menaçant également la France et tous les pays engagés militairement au Mali.