Abdelaziz Belkhadem le secrétaire général du Front de Libération Nationale (FLN) a réuni le 24 septembre du mois en cours les députés et les sénateurs élus sous l’étiquette du FLN.
D’emblée, Belkhadem a adopté un ton musclé pour fustiger ses adversaires qui mènent, selon lui, ”des combats d’arrière garde” et qui présentent des “arguments de mauvaise foi”.
“J’ai le soutien de la majorité des membres du Comité Central” tonne le secrétaire général, en réponse à ses détracteurs qui affirment détenir une liste de 221 signatures de membres du CC prêts à en découdre avec le SG.
“Le temps des faiseurs de Roi est terminé” martèle encore Belkhadem, qui a répété les mêmes mots à trois reprises. S’agit-il d’une insinuation en direction des services de sécurité ou bien vise-t-il une quelconque officine ? Belkhadem n’en dira pas plus.
Poursuivant sur sa lancée, le secrétaire général dénonce les rumeurs, distillées selon lui par ses adversaires, sur des “chkaras” (sacs d’argent) qui lui auraient été remises par Mohamed Djemaï, vice-président de l’APN et président du groupe parlementaire FLN à l’Assemblée Nationale (APN). “Pour preuve que ce ne sont que des calomnies, j’ai décidé de suspendre Djemaï et de le remplacer par Tahar Khaoua”, député de Batna, ajoute Belkhadem.
Excédé par d’autres rumeurs concernant son fils accusé d’avoir reçu en cadeau une BMW de la part du député de Relizane, Belkacem Bellabbes, qui est aussi président de la commission des affaires étrangères et de la coopération à l’APN, Belkhadem désignant du doigt le député de Relizane lui demande de se lever et de confirmer ou d’infirmer ces rumeurs. Ce dernier s’exécuta et réfuta les affirmations des adversaires du SG.
N’en finissant pas de régler ses comptes, Belkhadem aborda le sujet d’un prétendu remariage qu’il aurait contracté dernièrement. La rumeur concernerait une député d’Alger, ex-épouse d’un célèbre prédicateur moyen-oriental.
“Cette rumeur est malsaine et attentatoire à ma vie privée” assène Belkhadem qui concède tout de même que s’il voulait contracter mariage ou remariage, il en avait “le droit” et “ça ne concerne personne”, “pourquoi deux (épouses) et pas quatre ?” ajoute-t-il en souriant.