Après avoir assisté jeudi à la célébration du 3ème anniversaire de l’UNPA, que préside son ami Mohamed Alioui, Belkhadem était ce samedi l’hôte de la ville de Tiaret, où il a animé un meeting aux accents de pré-campagne électorale.
Devant des militants rameutés en bus de la Solidarité nationale, de Said Barkat, le chef du FLN se répandra en louanges sur Bouteflika et son action depuis son arrivée au pouvoir.
Belkhadem évoquera à grand traits, la politique de réconciliation nationale du président » qui a permis au pays de retrouver sa stabilité pour se consacrer à la reconstruction et l’investissement « . Il mentionnera aussi le paiement de la dette de l’Algérie d’un montant de 32 milliards de dollars. Le retour à la paix civile, explique encore Belkhadem a favorisé l’expression de demandes à caractère sociale comme le logement, l’emploi, la santé.
Belkhadem parlera aussi des réformes politiques en réitérant son soutien et celui du FLN. En revanche, il s’en prendra, sans les citer » aux force hostiles à ces réformes « . Selon lui ce sont toujours les mêmes » ceux qui ne veulent pas que l’Algérie avance « . Belkhadem, ne pouvait faire l’impasse sur le psychodrame que vit son parti du fait de l’insurrection des redresseurs.
Le chef du FLN, opte pour la technique de la minorisation de ses adversaires. Il ne lui » font pas peur « , dit-il , en rappelant qu’ils sont une poignée , soutenue par une partie de la presse indépendante. Pour Belkhadem, les redresseurs n’ont pas de projet, sinon celui de leurs intérêts personnels. C’est pourquoi, il se donne une stature de celui qui prend de la hauteur en voulant surtout défendre le FLN pour afin qu’il reste la première force politique du pays, à l’occasion des prochaines législatives.