«Il faut explorer l’énergie solaire. Mais nous refusons de servir de test d’expérimentation.».
Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du FLN, qui s’est exprimé ainsi lors d’un colloque organisé par son parti et l’UGTA sur les énergies renouvelables, a manifesté des réticences sur la fin de vie des hydrocarbures.«Il ne faut pas nous complexer avec l’exploitation des hydrocarbures. Si nous avons une richesse, nous devons l’exploiter», a dit le secrétaire général du Front de libération nationale, qui s’exprimait devant des experts et des universitaires.
«Le niveau actuel de la disponibilité des hydrocarbures en Algérie est pratiquement le même qu’en 1971», a-t-il argumenté pour battre en brèche la théorie de la fin prochaine de cette richesse fossile.Le chef du FLN a, en revanche, plaidé pour un «usage rationnel des recettes des hydrocarbures». Il a indiqué que l’argent de cette énergie doit servir «à prévoir des énergies renouvelables». Il a, dans ce sens, appelé à «bénéficier de la technologie des autres» pour pouvoir «explorer d’autres sources d’énergie».«Une grande partie du territoire national n’est toujours pas explorée. Nous ne connaissons donc pas toutes les richesses fossiles du pays», a encore ajouté le ministre, représentant personnel du président de la République, dans son long exposé.
La conférence, organisée conjointement par le Front de libération nationale et l’Union générale des travailleurs algériens, a porté sur «les énergies renouvelables et fossiles». Dans un préambule signé par le panel des experts, il est fait état, entre autres, de pratiques déloyales utilisées par les Russes pour garder le monopole sur le marché européen du gaz. Parmi les reproches faits à la
Fédération de Russie, l’usage du «dumping en France» et le fait de «profiter du différend entre Gas Natural» et Sonatrach pour le marché espagnol.
Sidi Saïd : «La tripartie se tiendra bientôt»
Abdelmadjid Sidi Saïd, secrétaire général de l’UGTA, a soutenu hier à Alger que «la tripartite se tiendra bientôt», sans plus de détails.
Répondant à une question d’une consœur de la radio nationale relative à la rencontre entre les trois partenaires sociaux (UGTA, gouvernement et patronat), le secrétaire général de la Centrale syndicale a indiqué qu’une «conférence de presse» va précéder cette réunion. Ce sera, selon lui, l’occasion de donner l’avis de l’UGTA sur les mouvements sociaux en cours dans le pays. «En tout cas, les travailleurs auront ce qu’ils voudront», a-t-il prédit, avant de s’engouffrer dans sa voiture.