Belkhadem lors d’une interview: Il n’existe aucun désaccord entre le président Bouteflika et l’institution militaire

Belkhadem lors d’une interview: Il n’existe aucun désaccord entre le président Bouteflika et l’institution militaire

Abdelaziz Belkhadem, ministre d’Etat, conseiller personnel du président Bouteflika a fait l’éloge des réalisations politiques du président Bouteflika durant les 15 années de son règne, soulignant que Bouteflika a réussi à réaliser la réconciliation après son premier mandat présidentiel.

Belkhadem a déclaré dimanche soir lors d’une interview accordé à la chaîne privée ‘’Al arabiya Hadath’’ que l’Etat a traité le dossier de la maladie du Président de la République, avec transparence et que ce dernier est capable de s’acquitter de ses fonctions le plus normalement du monde, soulignant que « la santé du président Bouteflika ne sera pas une gêne pour exercer ses fonctions ». Belkhadem a également auguré les réformes constitutionnelles prévues dans la période à venir après l’élection présidentielle, mais il s’est abstenu de répondre à la question sur les conditions de la mise en place d’un poste de vice-président, et les raisons de sa nomination et celles d’Ahmed Ouyahia à la présidence. Belkhadem a mis toute la responsabilité sur le dos des candidats qui sont chargés, selon lui, de surveiller les élections à venir, suite aux commentaires de ces jours-ci, de l’opposition sur les accusations de fraude. Profitant de l’occasion, Belkhadem a nié ce qui a été radoté sur l’existence de différends entre le président Bouteflika et l’armée, notamment les services de renseignement, critiquant ceux qui disent d’une part, que Bouteflika est incapable de mouvement et d’autre part, l’accusent de provoquer des changements importants dans l’armée. En commentant la répression policière des manifestants contre un quatrième mandat, Belkhadem a considéré que les forces de sécurité ont dispersé les manifestants en application à une loi qui a été signée par un candidat opposé à Bouteflika, tout en insinuant Benflis mais sans le nommer par son nom. Pour ce qui concerne les événements de Ghardaia, Belkhadem a déclaré que les affrontements ont commencé par des jets de pierres avant qu’ils dégénèrent, accusant des médias étrangers, sans les nommer, d’exploiter ce qui s’est passé à Ghardaïa pour servir les intérêts de certaines parties.



Touffik