Belkhadem : Les législatives de 2012 seront « transparentes » et « régulières »

Les prochaines élections législatives seront « transparentes » et « régulières » grâce notamment à la mise en place d’une Commission nationale indépendante, au déroulement du scrutin sous l’égide de magistrats et à la présence d’observateurs internationaux, a indiqué lundi le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN).

M. Abdelaziz Belkhadem a, en effet, expliqué lors d’une conférence de presse que la Commission nationale indépendante de surveillance des élections, composée de représentants des partis politiques, les commissions de supervision des élections présidées par des magistrats et les invitations adressées aux organisations internationales pour dépêcher des observateurs, conféreront « davantage de transparence » à ces élections.

Il a appelé, dans ce cadre, les responsables des formations politiques participant aux élections à désigner leurs représentants à travers tous les bureaux de vote pour la surveillance des scrutins.

Le secrétaire général du parti du FLN a exprimé, par ailleurs, le souhait que la distribution des sièges du Parlement soit revue, notamment dans les régions où la population a augmenté.

Concernant les préparatifs de la prochaine échéance électorale, il a indiqué avoir donné, au lendemain de la réunion du comité central, des instructions aux secrétaires des mouhafadate, pour arrêter les listes des encadreurs devant surveiller les élections et pour distribuer les formulaires de candidature.

A une question sur la position du parti par rapport à l’agrément de nouveaux partis politiques, M. Belkhadem a indiqué que le parti du FLN félicité toutes les formations qui seront agréées avant ou après les législatives, rappelant toutefois les « lignes rouges » à ne pas franchir, en l’occurrence les composantes de l’identité nationale, l’unité nationale, le régime républicain et le choix démocratique.

Interrogé sur le système de gouvernance qu’il privilégiait, il a affirmé que son parti est pour un régime semi parlementaire, dans lequel Parlement exerce ses missions législatives et de contrôle, tout en préservant les prérogatives du président de la République.

Il s’est prononcé, en outre, sur un nombre de mandats présidentiels ouvert.