L’Algérie »n’a pas besoin d’un chef de chantier mais d’un chef d’Etat dont l’expérience, l’honnêteté et la maturité politique prévaudront lorsqu’il s’agira de prendre des décisions déterminantes pour le pays et le peuple », a déclaré, lundi, le représentant du candidat indépendant Abdelaziz Bouteflika à la présidentielle du 17 avril prochain, Abdelaziz Belkhadem en abordant l’état de santé du président de la République.
Intervenant depuis Skikda dans le cadre de la campagne électorale, il a souligné qu’en élisant Bouteflika, le peuple algérien aura »voté pour la stabilité du pays, sa cohésion, et pour un programme de développement ambitieux et de nouvelle réformes politiques ».
Devant une foule au centre culturel Aïssat-Idir de Skikda, Belkhadem a soutenu que Bouteflika a »honoré tous les engagements qu’il a pris durant ses trois mandats: en rétablissant la paix, en engageant le pays dans le processus de développement socioéconomique, en débarrassant le pays de ses dettes et en repositionnant l’Algérie sur la scène internationale ».
Il a insisté sur le fait que les grandes réalisations, les programmes d’habitat, les projets structurants engagés dans chaque wilaya et les postes d’emploi créés sont »le fruit d’une stratégie de développement » mise en œuvre par Bouteflika.
Pour conclure son meeting, Abdelaziz Belkhadem a appelé les électeurs à participer massivement au scrutin du 17 avril prochain, estimant que l’enjeu est »très important, sinon décisif dès lors qu’il s’agit de l’avenir du pays ». Quant à ceux qui appellent au boycott de ce scrutin qu’il a désigné comme étant des »pelles de démolition », il a relevé qu’ils »veulent conduire le pays vers le chaos ».