Belkhadem: «Je n’ai aucun commentaire à faire»

Belkhadem: «Je n’ai aucun commentaire à faire»

L’ex-secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem refuse de répliquer à la déclaration de son successeur qualifiant le limogeage de Belkhadem de la présidence de la République et des structures de l’ex-parti unique de non-événement.

« Je n’ai aucune déclaration ou commentaire à faire », a indiqué Belkhadem dans un entretien téléphonique avec Echorouk.



Le désormais ex-représentant personnel du président de la République n’a pas jugé utile de commenter les propos tenus par l’actuel secrétaire général du vieux parti lors de la réunion du Bureau politique (BP) tenue lundi.

Sur ce sujet, des juristes estiment qu’il n’est pas envisageable de convoquer la commission de discipline du parti pour se pencher sur l’affaire de Belkhadem.

Pour eux, la décision du président de la République est souveraine et indiscutable et que le décret présidentiel paru dans le Journal officiel (JO) mettant fin aux fonctions de Belkhadem n’a besoin d’aucune autre décision.

Pour certains, le limogeage de Belkhadem n’a rien de surprenant car comme il était nommé à la tête du parti par une décision et il est destitué ainsi, sachant que le statut particulier et le règlement intérieur du parti sont clairs là-dessus, qui prévoient la présentation du dossier devant la commission de discipline, dont le dernier mot revient au congrès ou au CC du parti.

L’affaire de Belkhadem est devenue quasiment un sujet « tabou », au point où les leaders du parti évitent de l’aborder, même au plan juridique en se prétextant que la décision du président du parti est indiscutable.

Pour des raisons éthiques, Hocine Khaldoune a refusé de se prononcer sur le cas « Belkhadem » en estimant que « le FLN est plus grand que Belkhadem qui devient du passé ».

Pour Hocine Khaldoune, le statut particulier et le règlement intérieur du parti sont bien clairs. Ils prévoient de sanctions sévères contre toute erreur gravissime. Selon lui, Belkhadem a commis bien des erreurs gravissimes depuis le 9e congrès du parti tenu en 2009, à l’issue duquel il a été « condamné à mort politiquement », mais il est resté à la tête du secrétariat général, avant que ne vienne « le jour où le Président nous rend justice », estime-t-il.