Abdelaziz Belkhadem a indiqué hier qu’il démissionnerait du secrétariat général du FLN ainsi que son bureau politique si le parti ne remportait pas les élections législatives du 10 mai, mais n’a pas expliqué le sens d’« échec » et si cela signifiait l’obtention d’une deuxième place.
Le secrétaire général du FLN a précisé lors d’une conférence de presse tenue hier à Alger que le parti « constituerait une alliance s’il obtenait la majorité parlementaire, sur lequel le gouvernement serait constitué », Belkhadem s’est exprimé en tant que responsable de parti n’accepterait aucun échec du parti aux législatives, déclarant avec défi « je démissionnerai ainsi que les membres du bureau politique si nous ne gagnons pas ». Belkhadem a indirectement réfuté que le président Bouteflika ait quelque chose à voir avec « la préparation » des listes des candidats du FLN aux législatives, et a déclaré dans une réponse à ce sujet que « Bouteflika est le président de tout les algériens, il a une mission nationale alors que la nous parlons de questions partisanes », et démenti l’idée d’une priorité des ministres à se présenter dans leurs wilayas, faisant références à des « protestations » des militants dans les mouhafadats et les kasmats contre l’exclusion, et a déclaré que « la candidature se fera sur la base du militantisme et non du poste », mais assuré que les responsables qui souhaitent se porter candidat, comme les ministres, les directeurs exécutifs entre autres, ont « un point » sur le un barème de 20 points, et qu’il « la question de la candidature ou non des ministres n’a pas encore été tranchée ». Le premier responsable du FLN a insisté sur « la non existence de listes communes » qui auraient été établies sur la base sur la base d’un accord avec le groupe de Goudjil, et a déclaré que le FLN participera avec ses listes « parce qu’il n’y a pas deux camps dans le partie, et nous ne présenteront que ceux qui remporteront des sièges au parti ». Belkhadem a poursuivi que « nous nous sommes mis d’accord sur l’unification du discours et que tout ceux parmi nous ou parmi eux qui iront contre seront sanctionnés », assurant également « j’ai également rencontré Bouhara et Hadjar ainsi que d’autres et tous ont été d’accord pour tenter de préserver le FLN, la première force politique du pays ». Belkhadem a répondu à l’ancien président du RCD, Said Sadi qui a fait porté au FLN et aux renseignements la responsabilité des problèmes dans lesquelles l’Algérie se débattaient, en déclarant que « tout institution prospère est prise pour cible », ajoutant « félicitation au RCD s’il a changé de président, nous nous n’avons pas de leader au FLN, alors qu’il y a des partis qui sont dirigés par des personnes à vie ».