Belkhadem, dans une conférence de presse qu’il a tenue hier : «Le FLN est en bonne santé ! »

Belkhadem, dans une conférence de presse qu’il a tenue hier : «Le FLN est en bonne santé ! »
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«Le degré de présence des membres du comité central à la dernière session qui s’est tenue ce week-end à Zéralda ne peut être que la meilleure preuve de la bonne santé qui prévaut au FLN».

C’est ce qu’a affirmé le secrétaire général du parti lors de la conférence de presse qu’il a animée hier à Alger.

En précisant que «nous étions habitués à des absences pendant les sessions du comité central, qui allaient entre trente et quarante défections, cette fois seulement 17 membres se sont absentés, ce qui prouve la spécificité de la présence qui a prévalu pendant cette troisième session, et qui ne peut être qu’une réponse édifiante à ce qui a marqué la vie du parti ces deux derniers mois».

Les travaux de la session du comité central «se sont bien déroulés et se sont tenus dans l’entière transparence, et le parti n’a fait que triompher dans son unité et son harmonie»,

a déclaré M. Belkhadem qui, pour revenir aux 17 membres qui ont brillé par leur absence pendant les travaux du comité central, indiquera qu’«ils restent toujours les bienvenus pour réintégrer leur place au sein du parti. Ils ne sont que nos frères et restent toujours des membres dirigeants du parti, que je prendrai l’initiative de contacter afin de voir ce qui les préoccupe vraiment».

«Mais ce qui les préoccupe sur le plan des idées et de la gestion du parti, non pas la remise en cause de telle ou telle personne nommée à un poste de responsabilité. Je n’accepterai jamais de dialoguer sur les noms, ce qui n’est qu’une futilité à mes yeux, et le vouloir d’un bon positionnement au sein des institutions du parti n’est que légitime pour chacun en tant que militant, à condition qu’il s’arme des atouts qui peuvent le propulser dans la hiérarchie», précisera le secrétaire général du FLN.

Les activités de Kara et de Khaldi gelées

Revenant sur le sort de Mohamed Seghir Kara et El Hadi Khaldi, le secrétaire général du FLN précisera que la commission de discipline du parti a décidé de geler les activités de ces deux membres au sein du FLN, et non pas leur exclusion comme ont compris quelques-uns». Par ailleurs, Belkhadem a indiqué que «dans la foulée, deux membres du conseil de discipline ont été relevés de leurs fonctions, à savoir M.M. Khoudri et Bourayou, vu leurs penchants envers les deux membres mis en cause».

Avant de conclure cette question en déclarant que «la question au sein du FLN ne réside pas dans le nom du secrétaire général ou un autre poste de responsabilité, elle demeure plutôt dans les idées nouvelles qu’on peut apporter au parti. C’est ainsi que le fait de poser des substituts reste toujours de mise dans le FLN, mais il faut les poser dans un cadre convenable, aucun n’est collé à son poste».

«Nous ne sommes pas en crise et le FLN est en bonne santé !» s’écriera Belkhadem pour faire allusion aux quelques difficultés qui ont imprégné le déroulement de l’opération de renouvellement des instances de base du parti, «qui ne sont que des faits (combats pour de bons positionnements dans les kasmas) auxquels nous sommes habitués, mais le pire pour un parti, c’est de voir ces militants claquer la porte. Ce qui n’est pas le cas chez nous»,

affirme Belkhadem, qui pour revenir aux redresseurs dira qu’ «ils ont beau déclarer que des bases militantes dans les wilayas sont avec eux, il faut voir en contrepartie les messages de soutien et tous les démentis qui nous parviennent des quatre coins de la république», avant de montrer à l’assistance un amas de documents s’y référant. Revenant au conseil de discipline, Belkhadem précise que c’est la première fois que cette institution a été actionnée

«et si on l’avait mise en branle avant la tenue du neuvième congrès, ça aurait pu mener vers la division du parti». Avant de conclure que le travail au sein du FLN se penche actuellement sur la tenue d’une conférence qui coïncidera avec la fête de la victoire qui sera fêtée le 19 mars prochain, tout en n’excluant pas le fait que le projet de criminalisation du colonialisme reste toujours de mise chez le FLN.

Khaled Haddag