Le SG du FLN, Abdelaziz Belkhadem, est devenu un véritable danger politique pour le pays. La question ne concerne plus les éternelles querelles partisanes qui minent le parti depuis l’éviction de Ali Benflis.
Belkhadem, qui s’est fait tapé sur les doigts après avoir exprimé en privé ses ambitions présidentielles, hypothétique l’aboutissement des réformes politiques décidées par Bouteflika en avril dernier.
Pour le SG du FLN, il n’est pas question d’abandonner les privilèges dont jouit actuellement le parti et qui sont, en réalité, un des maux qui rongent la scène politique nationale.
Que ce soit sur l’incompatibilité des mandats parlementaires avec les hautes fonctions ou le nomadisme politique, Belkhadem a réussi à lui seul à faire capoter une réformette, certes insuffisante mais symbolique, qui aurait permis de mettre un peu d’ordre dans la pagaille politique qui règne.
Pour lui, conserver la position de son parti vaut bien un retour à la case départ. Les redresseurs ont aussi accusé Belkhadem de vouloir faciliter le retour des leaders de l’ex-FIS en perspective des prochaine présidentielles.
Il est aussi connu qu’à l’ère de Belkhadem le FLN est devenu un conglomérat de richards corrompus. Bouteflika, qu’on dit prêt à lâcher son représentant, ne devrait pas laisser faire.
Ali B.