Le secrétaire général du front de libération nationale (FLN) Abdelaziz Belkhadem s’oppose à la tenue d’une session du comité central avant les prochaines législatives en avançant des arguments statutaires du fait que le quorum n’a pas été atteint, contestant même la véracité des signataires et l’impossibilité matérielle d’organiser cette réunion à quatre jours du début de la campagne électorale durant laquelle les réunions organiques ne sont pas autorisées par l’administration.
Belkhadem qui s’exprimait aujourd’hui sur DzairWeb tv, a lancé un défi aux contestataires de lui retirer la confiance s’ils disposent du nombre de signataires requis.
Il réfute l’existence d’une contestation en dehors des rangs du parti, allusion faite au communiqué de la Présidence de République la veille de son déplacement à Marseille (France) pour prendre part au colloque organisé par les journaux Marianne et El Khabar sur le cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie.
A ce propos il a indiqué que « je suis allé à Marseille en ma qualité de secrétaire général du parti et qu’une telle précision (communiqué de la présidence) était normale d’autant plus que le président de la République était au courant de mon déplacement et des thèmes développés à ce colloque » avant de soutenir « compte tenu du fait que les positions que j’allais défendre étaient celles des militants du FLN, la précision était nécessaire car il s’agit de défendre la criminalisation du colonialisme et de dénoncer toutes les restrictions imposées aux Algériens dans le cadre de la libre circulation des personnes ».
Pour rappel, la présidence de la république a, dans un communiqué, précisé que «M. Abdelaziz Belkhadem prendra part au forum Marianne/France Inter/El Khabar qui se tiendra à Marseille les 30 et 31 mars et 1er avril sous le thème “La guerre d’Algérie, 50 ans après”», et de poursuivre «M. Abdelaziz Belkhadem assistera à ce forum en qualité de secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), à l’exclusion de tout autre titre officiel». M.Abdelaziz Belkhadem étant ministre d’Etat et représentant personnel du président de la république.
Pour Abdelaziz Belkhadem la contestation actuelle au sein de sa formation est une preuve de la pratique démocratique à l’intérieur du FLN, écartant toute xclusion de ces contestataires. Comme il n’a pas manqué de rappeler qu’ils ne se sont manifestés que le lendemain de l’expiration du délai de dépôt de candidatures pour les prochaines législatives avant de souligner qu’il n’y a pas de divergences de fond entre la direction actuelle et ces militants en colère sauf leur déception quant au choix des candidats à la députation.