Le secrétaire général du parti du FLN a choisi la capitale des Bibans pour revenir sur la conférence de Sant’Egidio qui avait cautionné la violence terroriste durant les années 1990.
S’exprimant lors de la conférence régionale de formation tenue, hier à Bordj Bou-Arréridj, le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), M. Abdelaziz Belkhadem, a affirmé qu’en 1990, l’Algérie vivait un bain de sang et en ce moment-là, il y avait deux courants : ceux qui voulaient la force et ceux qui prônaient la solution politique.
Tentant de répondre vaguement sur l’affaire du général à la retraite Khaled Nezzar, Abdelaziz Belkhadem, qui a promis des révélations, s’est contenté de justifier les raisons de la tenue de la conférence de Sant’ Egidio. “Est-ce que quelqu’un osait douter de l’intégrité et du nationalisme de feu Abdelhamid Mehri, de feu le président Ben Bella, d’Aït Ahmed, d’Ennahda et du PT ?” s’est-il demandé. Et d’ajouter : “Que le FLN est un parti qui assure la stabilité du pays. En effet, j’ai cautionné cette réunion et je la cautionne toujours car le but était d’arrêter le bain de sang et sauvegarder l’unité du pays”.
Plus loin, le SG du FLN a souligné que la “situation actuelle exige le renforcement de nos rangs pour nous unir. Je ne veux pas remuer le couteau dans la plaie, parce que la Concorde civile est un important acquis qu’il faut préserver à tout prix, et il est de notre devoir de ne jamais oublier les choses positives qui se sont réalisées grâce à la Concorde civile”, avant de conclure que “c’est honteux de douter de personnalités comme celles qui ont assisté à cette réunion”. Pour ce qui est de la conférence régionale, pas moins de 19 wilayas dont Bordj Bou-Arréridj, Annaba, M’sila, El-Tarf, Guelma, Oum El-Bouaghi, Souk-Ahras, Béjaïa, Jijel, Khenchela, Batna, Mila, Skikda, Sétif, Tébessa, Bouira, Ghardaïa, Constantine et Tizi Ouzou, étaient représentées par 1 421 militants dont une cinquantaine de filles. À noter la présence lors de cette conférence d’ex-ministres à savoir Moussa Benhamadi, Tayeb Louh, Rachid Harraoubia et Amar Tou.
Par ailleurs, le secrétaire général du FLN a affirmé que le parti est en bonne santé, “est-ce que celui qui est en crise peut faire un regroupement de jeunes comme le nôtre et pouvait gagner 1,5 million de voix lors des dernières législatives ?” Notons qu’en dehors de la salle, un groupe de dissidents a tenu un rassemblement brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire “Dégage !
CB