De Tindouf, cette wilaya sensible à la frontière avec le Maroc et aux portes du Sahel, Abdelaziz Belkhadem clame la stabilité. «Lorsque nous votons, nous répondons à ceux qui guettent l’Algérie et nous aspirons à la sécurité et à la stabilité du pays», a déclaré le secrétaire général du FLN dans un meeting populaire, son cinquième depuis le coup d’envoi de la campagne électorale. Qualifiant les prochaines élections législatives «d’étape cruciale» dans l’histoire de l’Algérie, M. Belkhadem place son parti comme l’unique «garant» de la stabilité et de la sécurité du pays. «Le FLN constitue pour l’Algérie une source de stabilité et de prospérité d’où l’intérêt de choisir les listes du parti», a-t-il insisté. Pour étayer ses propos, le secrétaire général controversé de l’ex-parti unique met en avant les «bataillons» de cadres qui, selon lui, «ont su gérer le pays» depuis l’indépendance. Certes, M.Belkhadem n’a pas besoin d’argumenter, la triste réalité de notre pays est plus que parlante. La précarité a atteint des seuils intenables, frappant une large partie de la population. M. Belkhadem semble omettre de parler de ce pouvoir d’achat en constante érosion, du chômage endémique, de l’inflation galopante, de la croissance en baisse, du système de la santé dégradée, de la crise du logement aggravée, de l’école sinistrée… Le FLN a-t-il des solutions pour ses problèmes ?
Ismain