«Notre victoire aux législatives sera confortée après le scrutin des locales», s’est montré rassurant le secrétaire général du FLN»
Le secrétaire général du Front de libération nationale a complètement occulté hier la sortie «contestatrice» de certains «cadres de son parti» hier à Béjaïa lors d’un meeting électoral tenu à la Maison de la culture de Béjaïa.
Abdelaziz Belkhadem a préféré s’étaler sur l’importance de la gestion des affaires locales, mettant en exergue la qualité et la crédibilité des candidats présentés sur les listes de son parti à Béjaïa, allant jusqu’à reprendre, pour illustrer ses dires, les propos du candidat, tête de liste à l’APC de Béjaïa, M.Abdelhamid Marouani, qui, auparavant, déclarait qu’«en ma qualité de vice-président chargé du social de l’APC sortante, j’ai pris la mesure des besoins réels de la commune. Nous reconquerrons l’Assemblée communale de Béjaïa, non pas pour faire des bilans, mais pour agir en profondeur dans la prise en charge des préoccupations des citoyens». Un moment fort qui a même emballé Belkhadem dans une salle pleine, à craquer, scandant «Hamid président!». «Depuis 1962, le FLN a toujours fait des APC le moteur du développement local», a estimé le secrétaire général du FLN, visiblement ému par l’accueil qui lui a été réservé. Relevant que «les besoins ont augmenté au rythme de l’évolution de la société», l’orateur a plaidé pour «l’adoption d’une démarche de concertation pour venir à bout des insuffisances», rejetant de ce fait «toute opposition» qui, dira-t-il, «au détriment du développement local». Dans la foulée, le chef de file du FLN énumérera toutes les mesures prises par son parti pour favoriser le développement des collectivités locales. La politique du logement rural en est, entre autres, une qui vise à sédentariser le citoyen» et «améliorer son cadre de vie».
A l’adresse des candidats de son parti, il lancera de manière claire: «Vous représentez un symbole», allusion au FLN, «qui vous oblige à une véritable réflexion avant chaque geste de votre gestion, qui doit faire en toute transparence».
Se voulant plus explicite, il ajoutera: «A travers vous, le FLN doit travailler pour lutter contre la corruption», qui, précise-t-il, est aussi «une affaire des citoyens». «Sans corrupteur, il ne peut pas y avoir de corrompus», clame-t-il encore avant d’aborder la situation internationale et notamment le conflit aux frontières du pays. Le FLN rejette toute intervention au Mali et milite pour un dialogue afin de trouver une solution politique qui ne lésera aucune partie au Mali», soutient-il. «Une option qui cadre bien avec les orientations politiques du président de la République concernant les affaires internationales», souligne-t-il.
L’agression sioniste de la bande de Ghaza n’a pas été en reste, puisque le secrétaire général du FLN l’a condamnée fermement, regrettant, au passage, la position de la communauté internationale, qualifiée de deux poids, deux mesures.
Il conclura en affirmant que le FLN confirmera le 29 novembre la victoire qui lui a été donnée par le peuple en mai dernier, lors des législatives.