Depuis Doha, Saïd Belkalem lâche ses news ! Et elles sont du genre à ravir plus d’un parmi les supporters de la JSK. Le défenseur central, à l’arrêt depuis neuf mois, est de retour. A la bonne heure !
Saïd Belkalem, où en êtes-vous avec votre blessure ?
Ça s’améliore, Dieu merci. Le plus dur est derrière moi. Je suis en train de bosser dur pour revenir. La charge va crescendo, mais ça me plaît. J’aime suer à l’effort. C’est ce que je fais depuis quelques jours. Depuis tout ce temps, j’ai besoin de retrouver du rythme.
Vous avez quitté l’infirmerie ?

Oui, depuis un moment. Là, je bosse plus sur le terrain. On a mis à ma disposition un coach. Je bosse surtout avec ballon. Les mouvements, la relance, les appuis…
Comment sont les sensations ?
Très bonnes. J’éprouve du plaisir à tapoter dans un ballon. Ça m’a manqué. Je ne force pas encore sur le champignon, mais c’est déjà ça. L’essentiel est que je ne ressente pas de douleur. C’est le plus important.
Vous en aurez pour encore longtemps ?
Deux à trois semaines encore. J’ai rendez-vous avec le professeur le 15 décembre. Après quoi, je serai fixé sur la suite.
Vous attendrez son feu vert pour rejouer ?
Naturellement. A l’issue de ce contrôle, je saurai. Je n’entreprendrai rien sans son aval. Je ne veux courir aucun risque.
Vous vous donnez combien de temps pour revenir à la compétition ?
Un mois encore ! Peut-être plus. Sincèrement, je n’en sais encore rien.
Y a-t-il une chance de vous revoir sur le terrain pour la phase retour ?
Encore heureux ! C’est mon objectif. Je suis dans les délais. Je pense que j’ai suffisamment de temps pour récupérer et revenir.
Cela fait longtemps…
Déjà neuf mois. Le bébé est à terme ! (Rires). C’est long, mais ça m’a grandi.
Le sélectionneur national a effectué aujourd’hui une visite à Aspetar, l’avez-vous vu ?
Non. J’en ai entendu parler, mais il n’est pas passé par ici. Peut-être qu’il ignore que je suis là. Je n’en sais rien. Et puis, Aspetar, c’est un grand village. Il n’est pas évident de se rencontrer sans convenir au préalable d’un rendez-vous. J’ai su qu’il est allé du côté du stade couvert. C’est un peu loin de là où je suis.
La sélection Espoirs dont vous étiez le capitaine est actuellement à Tanger, avez-vous une pensée pour elle ?
Naturellement. Je croise les doigts pour elle. J’espère vivement qu’ils vont nous revenir avec la qualification.
Les joueurs ont souhaité vous avoir, vous et Boudebouda, dans le groupe, allez-vous vous rendre à Tanger ?
J’aurais aimé, mais ce n’est pas à l’ordre du jour. Vous savez que ça ne dépend pas que de moi. Il me faudra pour ça une autorisation de la FAF et une autre des médecins d’Aspetar or, je n’ai rien reçu. Ç’aurait été avec plaisir, autrement…
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Alors que les joueurs ont pour habitude
de mise au vert à Saïda
Après avoir émis le vœu à la direction du club de ne plus effectuer les séances de mises au vert à la résidence la veille des rencontres à Tizi, mais plutôt à l’hôtel Amraoua, l’entraîneur en chef de la JSK, Meziane Ighil, en a fait de même hier matin en prévision du déplacement de son équipe à Saïda. Alors que la JSK a pour habitude d’effectuer ses déplacements la veille des rencontres, Ighil ne voit apparemment pas cela d’un bon œil. Pour cause, il a exigé que son équipe se déplace dans la ville de l’Ouest 48 heures avant le coup d’envoi du match programmé pour samedi après-midi. Le coach a donc exigé une nuit supplémentaire de mise au vert. Il est clair que l’intention de Ighil est de chercher à mieux maîtriser son groupe et gérer au maximum la concentration de ses joueurs. Du côté de la direction, on a entendu dire que personne n’y a vu d’inconvénient du moment que c’est pour le bien de l’équipe. Du coup, la délégation kabyle prendra la route pour Saïda dès demain après-midi, soit juste après la séance matinale. Les Kabyles séjourneront deux nuitées à Saïda avant de revenir à Tizi juste après le match dans le bus de l’équipe. Toutefois, aucun joueur ne quittera la ville de Saïda à bord de son véhicule, c’est le règlement instauré par Ighil depuis qu’il a pris en main la barre technique.