Belkalem : “C’est la faute au médecin de Trabzonspor”

Belkalem : “C’est la faute au médecin de Trabzonspor”
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Le défenseur central de la sélection nationale, Essaïd Belkalem, évoque, pour la première fois,  les vraies raisons de son absence à la CAN-2015 . “En premier lieu je souffrais d’une élongation due à la fatigue suite à l’enchaînement des matches. J’ai essayé de me reposer et me consacrer aux soins nécessaires. J’étais d’ailleurs en contact permanent avec le médecin du club, jusqu’au jour où ce dernier décide que je reprenne la compétition. Une décision que j’ai refusée au point de voir naître un conflit entre le médecin, l’entraîneur du club et moi. Le bruit a couru comme quoi je voulais gérer la situation pour participer à la CAN avec la sélection algérienne, ce qui est totalement faux. Ça a d’ailleurs créé une petite histoire, sans pour autant entrer dans les détails. Ce qui est sûr c’est que je suis un joueur professionnel, qui est lié à un club et qui fait respecter et honorer son engagement avec son club. C’est ce que j’essaye de démontrer sur le terrain aussi et non pas seulement sur le papier, et c’est mon objectif lorsque j’ai signé à Trabzonspor”, a expliqué Belkalem sur la chaîne Berbère Télévision.

Belkalem est allé plus loin : “J’ai peut-être fait l’erreur de rejouer, mais d’un côté ce n’était pas une erreur puisque j’ai essayé de montrer à mon staff que j’étais là pour honorer mon engagement envers le club et j’ai payé pour ma blessure qui au début était une élongation pour devenir une déchirure. Comme je l’ai dit ça a créé une histoire et le médecin a été d’ailleurs viré par la suite. Actuellement je suis en période de rééducation et je vais prendre le temps qu’il faut pour reprendre d’une manière définitive.”

Belkalem, dont l’absence était plus que remarquée à la dernière CAN en Guinée équatoriale, est revenu sur le parcours des Verts  éliminés en quarts de finale. “L’Algérie a réalisé un bon parcours, nous sommes passés à côté de nos objectifs qui étaient d’atteindre les demi ou la finale, il y avait certaines choses qui n’ont pas marché, qu’il faut d’ailleurs revoir à l’avenir, mais dans l’ensemble nous avons fait un bon parcours. La Coupe d’Afrique est complètement différente de la Coupe du monde. Il y a les conditions climatiques assez difficiles, mais ce n’est pas une excuse qu’il faut retenir, car nous sommes des joueurs professionnels et nous devrions nous adapter à ce genre de situation, mais c’est difficile tout de même. Si on prend l’exemple de la Côte d’Ivoire, qui a remporté la coupe, je dirai qu’il s’agit d’une équipe qui a réussi à nous battre en quarts de finale.”

Concernant son club de cœur la JSK, Belkalem donne aussi son avis sur la situation actuelle des Canaris et leurs difficultés.

“La JSK est en train de vivre l’une des périodes les plus difficiles de son existence. Ce club s’est toujours senti seul et affronte ses difficultés avec l’aide de son public et de ses supporters. Pour ce qui est des résultats je dirais que nous avons connu ce genre de situation et nous avons su nous en sortir. C’est ce que je souhaite à mon club de toujours”, dira-t-il.